Amant d'un soir (2)
Datte: 23/08/2021,
Catégories:
Divers,
Sur la moquette du salon, le coussin que tu as coincé sous ma tête me voit finalement ouvrir les yeux, alors que la nuit est tombée depuis pas mal de temps. Tu t’es déjà relevé, et l’eau de la douche que j’entends couler me rappelle que j’ai besoin aussi de m’y attarder. Après cette remise en forme aquatique, nous nous couchons, sagement côte à côte, corps repus et esprit libéré. Libéré, mon esprit ? Pas tant que cela finalement. Là, dans le noir de notre chambre à coucher, alors que ta respiration m’indique que tu viens de partir pour le sommeil du juste, les images qui me reviennent sont celles de ce Fréderic. Pourquoi est-ce que je pense à lui ? Il ne m’a jamais attiré, ni même intéressé. Moi la petite femme sage, me voilà étendue près du plus gentil des maris et mon esprit divague, franchissant des interdits, tentant d’imaginer le corps d’un autre ! Je ferme les yeux, cherchant en vain ce sommeil qui me libérerait. Rien n’y fait et je vois danser sous mes paupières closes, une queue tendue, une bite dont j’ignore tout. Je revois aussi cette frimousse au sourire facile, ces cheveux bien rangés. Je ne résiste pas au plaisir de laisser ma main courir sur mon ventre nu. Elle se faufile sur la petite touffe de poils qui restent sur le haut de mon pubis, la contourne rapidement et mon index tendu vient lentement frôler la longue fente fermée. Un aller, un retour et j’ai à nouveau le ventre comme un volcan. Mes autres doigts s’évertuent à ouvrir la coupe fermée. Mon majeur ...
... remplace son compère et le manège reprend. Cette fois c’est encore plus doux et me voilà trempée. Ma chatte pleure d’envie et la bite que mon esprit découvre n’a rien à voir avec la tienne, pauvre Michel. J’ai posé mon autre main sur tes fesses puisque tu dors sur le ventre. Et voilà que dans mon esprit, j’allie ton sexe à celui de Fréderic, les deux, juste pour moi. Que ne me font-ils pas ces deux engins dont je devine la dureté pour l’un et en garde le souvenir cuisant pour l’autre ? J’écarte les cuisses le plus possible et ma main s’évertue à faire revenir ma jouissance alors que le sexe que j’imagine en moi est bien différent de celui qui j’invite habituellement. C’est au moment où j’imagine cette chose au gland bien rose qui me pénètre que mon ventre se creuse de bonheur et je laisse échapper de petits cris dans la nuit, cris qui ne t’éveillent même pas. Les jours qui suivent, j’évite soigneusement de croiser le chemin de « Frédo ». Je me heurte cependant à Medhi accompagné de Tony. Les regards des deux hommes ont-ils changé ? C’est peut-être les miens vis-à-vis d’eux qui sont différents. Sans doute à cause de ce que j’ai entendu l’autre jour. J’ai l’impression que leurs yeux n’arrêtent pas de venir détailler ma croupe qui ondule sous ma jupe. Loin de me mettre mal à l’aise, je crois que je joue de cette situation bizarre. Inconsciemment, j’accentue ce déhanchement et je déambule lentement devant ces hommes qui me désirent. D’instinct, je sens bien que c’est mal, mais je ...