1. End of the world ou la fin de la solitude


    Datte: 23/08/2021, Catégories: fh, hplusag, inconnu, froid, pénétratio, sf,

    ... l’homme. L’hymen ainsi maltraité se déchire. Une seconde, la douleur prend le dessus. Remplacée, la seconde suivante, par la joie de sentir son ventre habité. Cette intrusion qu’elle attendait, qu’elle craignait… cette souffrance qu’on lui avait prédite… N’importe quoi… Ses mains se décontractent ; les paumes glissent apaisantes sur les chairs qu’elles ont précédemment martyrisées. Luigi, attentionné, guette les réactions sur son visage. Il lit l’attente, la douleur puis l’exaltation. Alors, lentement, il commence à bouger son bassin. Il prend le visage de Claire entre ses mains et l’attire à lui. Ses lèvres se posent, «affleurantes», sur les siennes. Il entame un baiser tendre, délicat. Sa langue pénètre la bouche consentante dans le même rythme lancinant que son pénis, le vagin brûlant. L’étroitesse de cette chapelle jamais visitée compresse son vit, les vibrations qui en agitent les parois opèrent comme une pompe. Il doit se modérer, se contrôler sinon il va éjaculer prématurément. Il essaie de visionner dans sa tête des images «débandantes». Peine perdue car… D’abord, Claire, passive, profite pleinement de ces nouvelles sensations, de cette vie dans sa vie, de ce vit dans son ventre. Elle écoute, déconcertée, son corps réagir à cette invasion consentie. Sa poitrine lui semble plus lourde. Son vagin est parcouru de contractions ; son abdomen, de spasmes ; tout son corps, de picotements. Elle voudrait que ce membre se fonde en elle, devienne elle. Elle s’est souvent ...
    ... masturbée, elle s’est régulièrement fait jouir, mais ce corps étranger qui palpite fait toute la différence. Dans un éclair de clairvoyance, elle appréhende que son excitation soit due plus à la situation qu’à la performance de l’homme. Ce moment de perception passive ne dure guère. L’envie de plaisir reprend la main. Son bassin se soulève, entre en résonance avec celui de Luigi. L’extrême lenteur des mouvements de celui-ci ne lui suffit plus. Elle veut sentir ce dard coulisser plus virilement. Elle a envie d’être transpercée, d’être prise, d’être violentée. Elle empoigne rudement les fesses de Luigi et y plante en cadence ses ongles acérés. Elle prend le pouvoir, elle donne le rythme. Ses hanches, décollées du lit, se jettent avec frénésie contre celles de Luigi. Un nouveau message clignote sur l’écran de l’ordinateur :«Appareil en approche. Probabilité 98 % F45 furtif, force aérienne de l’empire. Sera à notre aplomb dans 48 secondes». Ni l’un, ni l’autre ne s’en aperçoit. Les oscillations convulsives de la jeune fille le libèrent de toute retenue. L’épisode «dépucelage en douceur» est derrière eux. Elle désire qu’il la prenne comme une femme. Il lui saisit les chevilles, les lui remonte au-dessus de la tête. Action qui a pour effet de la plaquer au lit. Le corps de Luigi se tend comme un arc dont son membre serait la flèche. Seuls, ses orteils gardent contact avec le drap. Le tendre baiser se transforme en galoche sauvage, leurs lèvres s’écrasent sous la poussée, leurs dents ...