La Hase et le Rapace - 5
Datte: 24/08/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Evelyne ne se mit pas martel en tête sur la question. En revanche, elle fut déçue par le départ précipité de l’homme et exprima sa colère en sortant et en faisant la fête plus que de raison. Sans doute aurait-elle continué si Frédéric ne l’avait prévenue de son arrivée le vendredi soir pour trois journées de permission. Heureusement, se dit-elle que ce n’est pas prévu pour ce week-end. Elle savait parfaitement de quoi elle parlait mais curieusement, n’osait pas l’évoquer clairement. La chaleur au creux de son ventre était cependant assez vive pour qu’elle maintienne le défi qu’elle s’était lancé. Les jours passèrent avec lenteur. Ceux passés en compagnie de Frédéric ne firent pas exception bien qu’elle pensa qu’il pourrait la distraire. Le jeune soldat ne fit preuve, durant ces trois jours, d’aucune originalité, d’aucune imagination. Certes, il la baisa correctement mais « correctement » ne lui suffisait plus. Elle se remit à penser à l’homme : à ses mains, à sa queue, à la façon dont il avait fouetté sa chatte à l’aide du martinet, à son gland écartant son anus et, à tout le plaisir qu’elle avait reçu de lui. Pour se faire pardonner d’avoir pensé à un autre pendant qu’il la sautait, elle suça le garçon, dévotement. Mais même ainsi elle trouva pâles, les réactions du jeune-homme. Il s’abandonna alors que l’homme, lui, lui résistait. Sur le chemin de la gare, tandis qu’il conduisait, le soldat glissa sa main entre les cuisses d’Evelyne et la doigta. La jupe relevée, la ...
... culotte baissée, les cuisses largement écartées, elle prit son plaisir. Elle aurait voulu qu’il la baise dans les toilettes de la gare ou même sur une banquette du wagon mais ils arrivèrent à la dernière minute, trop tard pour une galipette. Le train partit, son téléphone vibra. L’espoir, le temps d’un battement de cils. « A la prochaine », lui disait Frédéric. « Plus que cinq jours », se dit-elle… La deuxième semaine ne fut ni meilleure ni plus rapide à passer que la première. Mais au moins, elle évita la gent masculine. Sa fille passa la voir le mercredi. Elle s’était encore prise de bec avec son père et, comme à chaque fois, vint s’épancher dans les jupes de sa mère. Une fois de plus, c’était Evelyne la cause de la dispute. Son ancien mari (elle avait tenu treize ans dans les liens du mariage), l’avait encore traitée de pute devant leur fille. Et la gamine avait de plus en plus de difficultés à le supporter. Elle n’en voulait pas vraiment à son père, elle le savait malheureux, elle regrettait simplement qu’il ne fasse pas le deuil de son amour et que cela l’aigrisse. Elle n’en voulait pas non plus à sa mère qui avait choisi de vivre sa passion. Que la passion d’Evelyne soit le sexe n’avait guère d’importance. Séraphine, c’est le prénom de leur fille, était un ange dans tous les sens du terme : équitable, impartiale, juste, pas moraliste pour deux ronds et, par-dessus tout, capable de pardon. Evelyne se demandait souvent qui, d’elle deux était la mère et qui la fille. La réponse ...