1. Job d'été, jeu d'été (1)


    Datte: 25/08/2021, Catégories: Hétéro

    Étudiante, je travaille cet été comme femme de ménage. Tôt le matin, sur la pause du midi ou tard le soir, je suis en charge du nettoyage des locaux de plusieurs entreprises. Je travaille notamment une heure chaque midi dans un garage automobile, où je m’occupe de nettoyer les bureaux où sont reçus les clients, les toilettes, les vestiaires et le réfectoire. Les deux premiers jours, je suis en formation. Le collègue que je vais remplacer m’explique le travail, me montre quelle clé ouvre quelle porte, etc. Quand il croise des employés avec lesquels il s’entend bien, il nous présente. Rien à signaler. Le troisième jour, je suis seule sur le terrain. Comme les autres jours, je dis bonjour à tous les employés que je croise. Alors que je traverse l’atelier, David, un mécanicien, m’interpelle : "Mademoiselle, vous restez là tout l’été ?". Je lui réponds par l’affirmative. Il me fait un clin d’œil et ajoute : "Mes yeux sont comblés, vous êtes magnifique." Je dessine sur ma bouche un sourire amusé, lève les yeux au ciel, hausse les épaules, mais le remercie néanmoins. Tandis que je m’éloigne, j’entends un de ses collèges le sermonner. Curieuse, je me retourne pour savoir de qui il s’agit. Je croise le regard courroucé de Didier ; regard qui s’apaise aussitôt. Il me sourit et retourne à son travail. Moi aussi. Deux semaines passent sans événements marquants. David me fait pratiquement chaque jour des remarques grasses. En outre, il me parle des heures qu’il passe à la musculation, ...
    ... soulève son tee-shirt pour me montrer ses abdos, m’encourage à tâter ses biceps. Une caricature. En fonction de mon état d’esprit, je lui offre une réponse ironique ou je le rabroue avec humeur. Il ne m’en veut jamais, il sait que c’est un petit jeu sans méchanceté et sans conséquences. Didier observe la scène, l’air exaspéré. Quand il observe notre ballet quotidien, il prend - sans le vouloir, j’imagine - une posture qui le met en valeur. Fermement ancré, bien droit, on voit qu’il est bien bâti, en particulier au niveau du torse. Il n’est pas bodybuildé comme David, mais il est agréablement musclé ; avec, néanmoins, un petit ventre qui n’a rien pour me déplaire. Et j’aime son expression, douce mais ferme. Il me fait un peu craquer mais je tâche de ne pas y penser. Je ne suis pas toujours parfaitement à l’aise avec mes désirs. Un vendredi, j’arrive un peu plus tôt que d’habitude. A l’atelier, je dis bonjour à ceux que je croise mais certains ne m’entendent pas, car une machine bruyante est en train de tourner. Qu’importe, je les saluerai plus tard. Je vais nettoyer les bureaux et, quand j’en sors, le calme est revenu. La machine bruyante ne tourne plus et la plupart des employés sont partis manger. J’entends trois hommes rire et discuter. Je reconnais les voix de David et Didier, mais je n’arrive pas à mettre de nom sur la troisième. "Bon, quand est-ce que tu te la fais, la petite ?" demande David. Je suis prise d’un doute. C’est moi, la petite ? D’humeur indiscrète, je tends ...
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