Job d'été, jeu d'été (1)
Datte: 25/08/2021,
Catégories:
Hétéro
... l’oreille. — "David, tu vas me faire chier avec cette question encore longtemps ? souffle Didier. — Hé, j’te pose la question pour te rendre service. Pour savoir, quoi. Parce que si je ne me la suis pas encore tapée, c’est simplement par sympathie pour toi, pour te laisser le champ libre. Mais si tu es trop couille molle pour te lancer, moi, j’la baise, la petite. — Nuance, si tu ne l’as pas encore tronchée, c’est juste parce qu’elle te dirait non, rétorque Didier. — OK, donc tu ne veux pas te la faire. Donc je peux me la faire, argumente David. — Tu me fais tellement chier... Bien sûr, que je veux me la faire. On veut tous se la faire. — Non, pas moi : je les préfère pulpeuses, interrompt le troisième homme. — Ouais, enfin, c’est surtout que ta femme te surveille depuis la dernière fois, s’amuse David. Donc je ne me la fais pas, j’te la laisse ? — C’est ça. Et maintenant, ferme ta gueule, OK ? Parce que Capucine va arriver d’une minute à l’autre et je n’ai pas envie qu’elle nous entende." Merde, c’est bien moi la petite ! Tout à coup, je regrette d’avoir tendu l’oreille. J’aurais préféré ne pas avoir entendu cette conversation. Dans ma surprise, sans m’en rendre compte, je lâche le balai que j’ai à la main. Le bruit retentissant attire l’attention des trois hommes et ils tournent brusquement la tête. Gênée, je fais de mon mieux pour garder contenance et leur dis bonjour. Le troisième homme semble vaguement amusé. Didier et David, en revanche, ne sont pas très à l’aise. ...
... David se lance : "Tu es là depuis longtemps ?" Sa voix n’est pas très assurée. Ma gêne disparaît face à la leur et, en détachant bien chacune de mes syllabes, je réponds : "Oh, pas trop. A peu près depuis "Bon, quand est-ce que tu te la fais, la petite ?" je dirais". David me fait une grimace, mi-figue, mi-raisin. Didier, en revanche, est cramoisi. Il me fait de la peine. Je ne sais pas quoi dire pour l’aider à dépasser son malaise alors je me contente de retourner une grimace à David, de rire et de m’éloigner pour faire mon travail. Je ne recroise aucun d’eux avant de partir. Le lendemain, la première personne sur laquelle je tombe, c’est Didier. Il vire immédiatement au rouge. Il n’y a personne dans notre périmètre, alors je décide de désamorcer la situation immédiatement : "Je suis encore là pour un moment, on ne va pas s’en sortir si vous devez être gêné dès qu’on se croise." Il marmonne. J’essaie de croiser son regard sans succès. Je pars faire mon travail et, quand j’ai fini, il ne reste plus que lui dans l’atelier. D’un pas faussement décidé - à l’intérieur, je tremble à l’idée d’être ridicule -, je me dirige vers lui, me plante devant lui, les poings sur les hanches, et lui dis : "Je ne vois qu’une solution pour régler notre problème. Couchons ensemble, on pourra tourner la page." Il me regarde, les yeux ronds de surprise. — "Quoi ? Genre maintenant ? me répond-t-il. — Oui, pourquoi pas ?" Les yeux toujours ronds, il semble pensif quelques secondes. Il indique : "Je... Je ...