L'importun 7
Datte: 25/08/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... asseoir. Elle s’accroche à mon cou, elle ne veut pas me lâcher et se met à psalmodier de sa voix grelottante : « Jean, mon amour, ne me quitte pas, ne me quitte pas » avec reprise au point d’orgue et torrent de larmes. Mouchoirs. Chaise, attente interminable. Elle sèche ses yeux, tombe à genoux de l’autre côté de mon bureau. Elle supplie, demande pardon, jure que l’alcool a fait d’elle une proie facile pour ce jeune homme devenu presque familier à force de rencontres à répétitions. Il s’est montré serviable jusqu’à la porte d’entrée, a voulu savoir pourquoi j’étais aussi gaie, m’a souhaité un joyeux anniversaire, s’est retiré discrètement. J’allais m’allonger, on a sonné, j’ai ouvert, il m’a tendu un collier. Pour le remercier je lui ai proposé un verre. Dans le frigo, deux bouteilles de champagne occupaient la porte. J’ai fait sauter un bouchon, nous avons trinqué à mon anniversaire. J’étais heureuse d’avoir de la compagnie. La deuxième coupe m’a étourdi. Nous avons vidé la bouteille en chantant. Sylvain a fait le crooner, je l’ai félicité. Heureux, il m’a fait une déclaration d’amour enflammée, a voulu me mettre son cadeau autour du cou. Il m’a fait de gentils bisous sur les joues. J »ai ri. Sa bouche s’est emparée de la mienne. – Tu veux prétendre qu’il t’a surprise ? - Tu sais que chacun de tes baisers me faisait fondre. Ma tête tournait, il m’embrassait, j’ai fondu. Un jeune homme, le jour de mes trente-huit ans, me traitait comme une fiancée, j’ai laissé libre cours à ...
... sa langue. Mon palais, ma langue, ma bouche entière ont pris feu. J’ai été parcourue de frissons. Je me suis laissé faire, otage de sa douceur et de son savoir plaire et victime de mon abus de champagne. J ’ai été prise une fois à ce piège redoutable. Reprends-moi, je te jure que plus jamais je ne boirai plus d’une coupe. – Tu jures, pourquoi, qu’as-tu fait sous autant de facteurs hostiles ? Que te reproches-tu ? Tu t’es endormie ? - Qui te l’a rapporté ? – Mon petit doigt qui sait qu’ensuite tu as résisté à l’assaillant crooner. – Jean, s’il te plaît, ne te moque pas de moi. Je suis tellement honteuse de la suite. J’ai cru trouver refuge dans le sommeil. Je me suis assoupie. Un baiser m’a réveillée. Des mains caressaient mes seins, des doigts passaient sous ma blouse, mes aréoles recevaient des attouchements prudents. J’ai ouvert les yeux. Sylvain me regardait, me souriait, m’embrassa une nouvelle fois puis demanda : - Tu aimes les caresses, ça se voit. Je peux ? Sa main glissait sur mon estomac, remontait à même la peau sur ma poitrine, redescendait à l’élastique de mon string. Après une petite hésitation il m’a embrassée, m’a redit qu’il était fou de moi et sa main a passé cette frontière symbolique du string. J’étais allongée sur le canapé, fascinée, paralysée entre frayeur et désir sexuel, entre tentation et remords de trahir. – Comment, à ton âge ? Ses ongles grattaient les racines des poils sur mon pubis, ça chatouillait , ça répandait un bien-être, une sensation de ...