L'importun 7
Datte: 25/08/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... pouvoir lui faire renoncer aux niaiseries de ce prosélyte du libertinage revendiqué, je la lui ai abandonnée en plein sabbat, nue, possédée de mille manières. J’ai passé 3 nuits à l’hôtel de la gare et je souhaite partir le plus loin possible d’une femme mûre qui donne dans ces balivernes. Marie a perdu la raison sous l’influence d’un jeune gourou libidineux. Sans retenue, sans pudeur, pour lui, elle a été chienne, objet d’expériences éhontées, catin soumise à tous les caprices de ce jeune mâle en rut à l’imagination diabolique. – Je crois l’avoir vu. Vendredi, au cours de ma visite dans les bureaux, j’arrive dans celui de Marie. J’y rencontre quatre collègues bien gaies. Elles n’ont pas le temps de dissimuler deux bouteilles de champagnes des coupes et l’assortiment de biscuits roses de chez Fossier. Les rusées me demandent de lever un verre à l’occasion de l’anniversaire de Marie. J’oublie volontiers la rigueur du règlement en matière de pots alcoolisés, je souhaite un joyeux anniversaire à ta femme pour ses 38 ans. Elle vient m’embrasser, son haleine avinée dénonce une consommation excessive. Pour éviter tapage et scandale, je lui demande de prendre sa demi-journée et d’aller fêter chez elle. Qu’elle prépare ou achète un gâteau à partager avec toi ! Elle me saute au cou et provoque les rires de ses trois amies. - Elle m’a souvent parlé de la bonne ambiance dans son service. - Vers 14heures 15, de la fenêtre de mon bureau, je la vois quitter l’établissement d’un pas mal ...
... assuré. Aucune de ses collègues ne sera apte à la reconduire et à revenir. Elle risque un accident ou une virée en panier à salade. Et moi, des ennuis avec la CPAM ou la police. J’attrape ma veste et je me lance sur ses traces. Alors que je suis sur le point de la rejoindre, un jeune homme d’une vingtaine d’années, sorti de nulle part, l’arrête, entame une conversation et finit par lui prêter un bras secourable. Un parent, un cousin, un ami, un amant peut-être. Je pense à ma femme, à son amant. Cela dépasse mes fonctions. Je les laisse aller. A 14heures 15 ? Je comprends mieux la suite. Je signe tout de suite, si c’est possible. - Comme je comprends ton envie de rompre avec ces images révoltantes. J’appuierai ta candidature. Dès aujourd’hui, je prends contact avec le futur retraité, je lui annonce ta visite et je te recommande à ses bons soins. Comme le prévoit le protocole des mutations de bénévoles, tu bénéficies d’un congé de la semaine. Vendredi tu m’apporteras ta réponse et tu signeras éventuellement ta demande ferme de transfert. Je te regretterai, mais ici tu serais troublé par la présence de Marie et le service en pâtirait. - Pourvu que je ne la voie plus. Dans mon bureau provisoire, j’épluche les documents que m’a procurés Louis le bienveillant. Grâce à mon arrivée, ses derniers mois seront moins pénibles, l’attente de la retraite plus douce. On frappe, on entre : Marie ! Nous nous regardons, elle fond en larmes, bredouille un bonjour ensangloté. Je vais la faire ...