Les démons de Noémie (5) - Histoires de Sexe

Les démons de Noémie (5)

... expression agressive. Il portait une blouse bleue, sale, un jean de même couleur et des chaussures noires. — « Je vous laisse travailler, tu me rejoins quand t’as fini, chérie. », dit-il avant de l’embrasser. - « Oui. ». José regarda son collègue repartir et s’arrêta un peu plus sur la jeune asiatique. La jeune femme portait un de ses t-shirts de travail et une petite jupe qui s’arrêtait au-dessus du genou, noire avec des ballerines blanches. Son visage se détendit un peu. — « Ben installez-vous, mademoiselle. » Il lui désigna un tabouret noir près de la petite table. Noémie s’y assit et alluma le PC. — « Vous savez, j’y connais rien dans ces machins, moi. », dit-il, tout sourire, en rapprochant la chaise de la jeune femme. — « Ne vous inquiétez pas, ça va aller vite. » — « Vous êtes jeune, dîtes-donc ! » — « J’ai 23 ans. » — « Comme ma fille ! Elle fait des études de droit. » — « Ah bon ? Comment elle s’appelle ? » — « Sophie ! » Noémie s’affairait sur l’ordinateur et était troublée. Elle ne ressentait absolument rien. Fallait-il qu’il y ait un désir de l’autre pour que « ça » marche ? Elle se détendit totalement et continua de discuter avec José de sa fille et de sa petite famille. Elle avait quasiment mis à jour tous les logiciels et montra le fonctionnement de certains à son voisin. — « Voilà ! », dit-elle, un large sourire au lèvres. — « Oh ben merci bien, mademoiselle ! ». Elle se leva et vit soudain dans l’encadrement de la porte Eric. Il lui fit un sourire timide ...

... et bredouilla un « bonjour » à peine audible. — « Euh.. José, y a le patron qui veut te voir pour une facture. » — « Ok, je remonte ! » — « Je vais repartir, moi, Olivier m’attend, excusez-moi. ». José l’avait précédée et était vite sorti de la pièce. Noémie resta alors immobile. Eric la regarda et se demandait pourquoi elle ne bougeait plus. Son regard s’attardait sur les mollets dorés de la jeune femme. Elle sentit alors une énorme chaleur envahir son entrejambe. — « Vous ne remontez pas ? », l’interrogea-t-il. — « S-Si, si... », répondit-elle, en le fixant droit dans les yeux et sans bouger d’un pouce. Un peu surpris, Eric s’avança vers la jeune femme, pour s’assurer qu’elle allait bien. Noémie sentit sa culotte s’humidifier instantanément. Ses tétons commencèrent à pointer à travers le t-shirt. Le gringalet était vêtu exactement comme la dernière fois. — « Vous allez bien ? » — « O-oui, très bien... C’est que… J’ai quelque chose qui… qui me démange... » — « Ah ? Où ça ? » — « Là. », dit-elle en relevant sa jupe et dévoilant sa culotte blanche maculée. Elle avait son regard planté dans celui d’Eric. Celui-ci, interloqué, s’approcha doucement de la jeune femme. Il plaça une main sur le sous-vêtement et commença à masser. — « Là ? ». — « Oui, là… Allez-y, soulagez-moi... », souffla-t-elle, doucement. vaovjjw Elle n’avait pas remarqué que la porte était encore ouverte et qu’une ombre grandissait à la lueur du couloir. Jean-Jacques n’avait pu s’empêcher, malgré les menaces de ...