Question de principes
Datte: 16/11/2017,
Catégories:
fh,
fhhh,
extracon,
nympho,
sf,
extraconj,
... pas à comprendre et se lève. Il ouvre un tiroir et y prend une petite boîte qui fait comme un bruit de crécelles quand on l’agite. — Je n’aurais pas cru que j’en aurais eu besoin aujourd’hui… Il met la boîte dans sa poche puis se rend aussitôt à l’appartement de sa compagne. Arrivé sur place, il s’installe dans le vaste canapé et attend. Elle arrive à peine cinq minutes après. Il se lève, l’accueille en déposant un furtif baiser sur ses lèvres puis, calmement, il lui indique le fauteuil d’en face. Elle obéit et demande, le visage soucieux : — Eh bien, mon Marcelinou, qu’est-ce qu’il se passe ?— Assieds-toi et écoute-moi, j’ai un truc à te raconter ! Et il lui raconte la visite de Nathan, le livre sans en révéler la teneur exacte, il lui parle d’elle, de sa petite-cousine, de leurs rencontres. Au fur et à mesure qu’il avance dans son histoire et qu’il lui dévoile plein de choses, Marceline blanchit petit à petit, mal à l’aise, gênée. C’est pire encore quand il lui déclare qu’il est aussi au courant de ses heures supplémentaires et autres détails croustillants depuis bien longtemps. Puis il se tait. Un certain silence s’installe ; elle demande timidement : — Et… tu as décidé quoi ?— Les choses du couple se décident à deux, il me semble.— Ah… euh oui, tu as raison… Il se lève du canapé ; peu rassurée, elle se recroqueville dans son fauteuil. Il soupire : — Je ne me rappelle pas t’avoir battue…— Non, c’est vrai… mais je peux comprendre que tu sois… fâché…— C’est vrai, je suis ...
... fâché… Mais bon, je suis au courant de ta nature, de tes envies, et je savais dans quoi je mettais les pieds en tombant amoureux de toi.— Tu… tu es toujours amoureux de moi ?— Tu es toujours vivante, c’est une bonne réponse à ta question.— T’es con, toi ! Tu as un de ces humours !— Tu aurais préféré que je te baffe, que je te démolisse ? Ou que je te… non, pas que je te viole, ça t’aurait sûrement beaucoup plu !— Marcelinou, t’es pas marrant !— Tant pis… Il se dirige vers la fenêtre, elle le suit du regard, pas très rassurée sur la suite de ce grand déballage, de cette mise au point sur leur couple alors que tout allait si bien. Fichu Nathan, et fichu bouquin dont elle ne sait rien ! Il regarde le vaste paysage urbain troué de parcs bien verts et d’étendues bleutées, puis sans se retourner, il poursuit : — Comme je te l’ai raconté, ton cul m’a sauvé des idées meurtrières d’un de tes nombreux amants, je ne peux que t’être reconnaissant, ainsi qu’à ta petite-cousine. Mais ce n’est pas très facile à avaler. Sans parler qu’il y en a peut-être un autre qui rêve, lui aussi, de me faire la peau pour piquer ma place et te posséder ! Notre couple fonctionnait sur des non-dits : je faisais semblant de te croire, tu faisais semblant de croire que je ne savais pas…— Et on ne peut pas continuer comme ça ? Il se retourne vers elle : — Plus vraiment, je sais que tu sais que je sais, et tu sais que je sais que tu sais…— Et alors ? Moi, je t’aime vraiment, et je sais que tu m’aimes, toi aussi !— ...