Question de principes
Datte: 16/11/2017,
Catégories:
fh,
fhhh,
extracon,
nympho,
sf,
extraconj,
... dit… Franchement inquiet, Marcelin serre les dents, ça va nettement plus loin qu’il aurait osé l’imaginer ! Imperturbable, Nathan le regarde puis continue : — On va faire un marché : tu me remets sagement le livre, tu oublies tout et on n’en parle plus.— Pourquoi devrais-je te croire ? Et il arrivera quoi au livre ? Il sera détruit ?— Tu es amusant, tu t’inquiètes plus pour un simple bout de papier jauni que pour ta propre existence… Nathan attrape un siège et s’assied face à Marcelin : — Oui, tu es amusant. Si c’est un original d’époque, ton livre sera mis sous une cloche en verre dans un endroit que tu n’as pas à connaître, tandis que tu continueras de vivre ta petite vie. Je ne le fais pas pour toi, mais pour ta femme, comme tu dis. J’ai toujours eu un petit faible pour elle, mais elle n’a jamais compris ce que je… Passons !— Dois-je comprendre que je dois mon heureuse fortune à ma femme, à Marceline, si tu préfères ?— C’est exactement ça. Si je n’avais pas trouvé ma Marceline grâce à elle, je me serais fait le plaisir de te rayer des listes et de consoler ta veuve. C’est aussi simple que ça. Marcelin déglutit faiblement, Nathan poursuit : — Tu as une chance extraordinaire, car quand j’ai été en charge du dossier, de ton dossier, il y a à peine un mois, à la mort de ton grand-oncle, je me frottais les mains à la pensée de prendre ta place au moindre signe d’alarme de ta part. Mais voilà, le surlendemain, Marceline et moi, nous nous sommes revus. Par pur hasard. Et comme ...
... elle m’aime bien et qu’elle est très pratiquante, elle m’a proposé de prendre du bon temps en souvenir du bon vieux temps. Ce jour-là, cette soirée-là, elle n’était pas seule. Sa petite-cousine était présente.— Marcelinette ?— Oui, Marcelinette… Les yeux perdus comme dans un rêve heureux, Nathan s’arrête. Puis il se lève : — Tu n’as pas à en savoir plus. Donne-moi le livre, et rends heureuse Marceline.— Je te signale que c’est bien mon but, de la rendre heureuse !— Oui, je le sais, et c’est bien ce qui te sauve. Deux minutes plus tard, Nathan s’en va avec le livre. Affalé sur son siège, Marcelin soupire bruyamment. En résumé, il doit la vie sauve au cul de sa femme, à une bestiale histoire de cul, de transfert d’une femme sur une autre ! Oui, la religion a du bon, vue sous cet angle ! --oOo-- N’ayant plus goût à s’occuper de son dossier en cours, Marcelin songe à ce qu’il vient de vivre, au fait que bien des choses ne tiennent qu’à un fil, un minuscule et ridicule fil. Il s’isole pour mieux cogiter. Après quelques minutes de solitude introspective, il appelle Marceline, lui donnant rendez-vous dans son appartement à elle, ce sera plus simple pour tout le monde. Étonnée, elle accepte et promet d’être là dans une heure. — Au fait, j’ai changé le code d’entrée, c’est ton diminutif, mon chéri…— Le truc en « ou » ?— Oui, le truc en « ou »… Je termine mon truc en cours et j’arrive.— Ok, bisous !— Gros bisous ! Son truc en cours ? C’est quoi ? Du sexe ? Du réel boulot ? Il ne cherche ...