1. Le Chevalier Pervers 04


    Datte: 26/08/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    4 Le castel d'Erval était assez impressionnant. Assez vaste, avec trois tours et le donjon en coin. Je j'observais depuis trois jours. d'Erval était en train de se préparer à un siège. Il avait raison. Le comte mobilisait ses vassaux et rassemblait son ost. Il lui faudrait au moins un mois pour venir ici. Je remarquais qu'il entrait de grosses carrioles de fourrage. Le feu prit dans le foin. La flèche enflammée était entrée dans la meule et le paysan n'eut que le temps de filer. C'était une provocation, mais elle fonctionnait très bien. Soupçonnant des brigands, plusieurs patrouilles sortirent du castel. Une patrouille se présenta à la porte en fin de journée. Le portier leur jeta un coup d'œil morne. Il aurait dû mieux mirer, car cela lui aurait évité un large sourire sanglant, au niveau de la gorge. Mes hommes se rendirent maître de la petite garnison en quelques minutes. Les portes furent fermées et je montais d'un pas tranquille les degrés menant à la salle d'apparat. D'Erval se dressa, brandissant une épée. Je me mis en garde. Une seconde plus tard, il regardait sa main brisée et ensanglantée. Le nobliau avait grossi depuis notre dernière entrevue. Je fis passer une corde à son cou, reliée à une poutre et à un anneau du mur. Il pouvait se déplacer, mais peu, sans se pendre, et ne pouvait s'asseoir ou s'allonger. Ses mains liées derrière l'empêchaient de quitter son collier. Les trois autres patrouilles revinrent. La première prit la bourse d'or et quitta le domaine, ...
    ... mais les deux autres voulurent reguimber et se virent percées de flèches. La garnison fut assemblée en chemise dans la cour. Je leur donnais le choix; soit partir sur les chemins, soit attendre le comte pour qu'il les reprenne à son service, ce qui leur vaudrait quelques temps dans un cul de basse fosse. La plupart optèrent pour cette solution, sauf deux, qui étaient des paysans levés dans le village voisin qui demandèrent à regagner leur famille. La baronne, puisque son mari était baron, était aussi blonde et dodue que la précédente était fine et brune. Elle affichait une réelle terreur -Faites ce que vous voulez de moi, mais par honneur, épargnez mon fils, supplia t'elle. Le bambin avait un peu plus d'une année et ne semblait pas se formaliser de la situation. Il dormait, dans son joli berceau. -Savez vous qui je suis? -Vous êtes le chevalier Dendraille. J'ai vu votre étendard. -Que faites vous encore recouverte de vos oripeaux, alors? Elle fit glisser sa robe au sol. Elle était ronde à souhait, conforme à mon goût. Je lui passais ma cordelette au cou et la menait en laisse devant son mari. Il avait les yeux écarquillés et s'ils avaient lancés des flammes, j'eus brûlé séance tenante. Elle se mit à genoux et emboucha mon vit dressé. Des cris de femmes au martyre emplissaient l'air, tandis que les gaillards se servaient d'elles. Je repoussais la baronne et la fit mettre à quatre pattes. Sa toison était aussi brune que ses cheveux étaient blonds. Je la pris face à son époux, avec ...
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