La détresse de l'aide soignante (2)
Datte: 26/08/2021,
Catégories:
Hétéro
Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas attendu la fin d’une journée avec autant d’impatience. Pourtant, la journée était loin d’avoir été désagréable. Il avait fait beau, plutôt doux, et avec Raymond nous en avions profité pour aller nous balader dans le quartier, dire bonjour à ses amis, aux commerçants. On s’était arrêtés dans un café, et on avait parlé de nos souvenirs communs. Puis quand le soleil avait commencé à se coucher, nous étions rentrés, tout doucement. A 18h30 précises, la sonnerie retentit. Il semblerait que Julie, cette fois, n’ait pas osé utiliser les clés qu’elle avait. Je me suis précipité pour lui ouvrir, tout sourire. Elle m’a lancé un regard un peu gêné, sûrement dû à notre conversation du matin, mais Raymond a brisé le silence. — Aaah ma petite Julie ! — Bonjour Raymond. On monte dans votre chambre ? — Oui, avec plaisir ! Raymond m’a lancé un petit clin d’œil, toujours pas passé inaperçu, et tous les deux sont montés à l’étage. Pendant ce temps, je m’étais mis à la recherche de deux verres et d’une bouteille de Gin, bien décidé à avoir une petite conversation avec Julie. Sans surprise, elle est redescendue une demie heure plus tard, seule. Je m’étais déjà servi un verre. — Votre grand-oncle était fatigué, il m’a raconté votre journée, m’a-t-elle expliqué avec un sourire. Il est resté dans sa chambre pour se reposer. Je lui ai souris sans répondre, et poussé un verre vers elle. — Je devrais peut-être rentrer, a-t-elle répondu, je ne crois pas que ...
... ce serait très raisonnable. — Vous avez envie d’être raisonnable, Julie ? Elle n’a pas bougé. Elle m’a regardé droit dans les yeux sans pouvoir bouger le moindre muscle. — Vous avez réfléchi à ma proposition ? — Je... euh... oui mais je ne crois pas que... — On ne vous demande pas de croire, Julie. On vous demande de répondre. Est-ce que vous avez envie que je vous aide ? — Je... oui. Je crois que oui. Je me suis levé et me suis avancé vers elle en tenant nos deux verres. Je lui ai donné le sien, puis j’ai posé ma main sur sa hanche, et déposé un baiser au coin de ses lèvres. — Vous prenez la bonne décision, Julie. Venez avec moi au salon. J’ai pris place sur le canapé, Julie me suivait un mètre derrière. J’avais l’impression qu’elle n’osait pas bouger, qu’elle était complètement perdue. Ce qui me plaisait, car j’allais me faire un plaisir à la guider. Quand enfin elle s’est retrouvée assise à côté de moi, j’ai levé mon verre pour trinquer avec elle, et naturellement, posé ma main sur son genou. Elle semblait électrisée et incapable de réagir. Elle sirotait son Gin à petites gorgées, je ne savais même pas si elle aimait ça, et elle n’avait pas l’air de savoir non plus. Elle portait une longue robe en laine, qui lui arrivait juste au-dessus du genou. En-dessous, ce qui me semblait être un collant, que je prenais plaisir à caresser du bout du doigt. — Dites moi Julie, lui ai-je dis de la voix la plus douce possible. Comment avez-vous envie que je vous aide ? Elle m’a regardé ...