1. Agnès ou l'écume des jours... (2)


    Datte: 27/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... la maison, sinon… elle était capable du pire. — oooOOooo — La pizza avait un gout bizarre, et la faim n’était plus au rendez-vous pour Louis. Il avait beau se creuser la cervelle, aucune explication rationnelle ne parvenait à son esprit. Il se sentait dans la mouise. Il devrait finalement pour apaiser son épouse lui raconter un bobard, mais là, c’était risqué. Il en convenait, elle avait de quoi être en rogne. Quand il retourna à son bureau, son assiette n’avait guère vu ses couverts et le serveur le regarda partir avec un haussement d’épaules. Quel gâchis ! Commander une Calzone et ne pas y toucher… les gens étaient de plus en plus idiots. Mais bon ! Il se consola en voyant les dix euros de pourboire que le mec avait laissés. Il faisait de son fric ce qu’il voulait et pouvait revenir tous les midis… Les jours suivants, Agnès avait dormi seule. Le canapé sur lequel elle avait relégué son mari commençait à devenir insupportable à Louis. Lui aussi s’énervait de voir que sa femme tenait bon. À plusieurs reprises, il avait tenté un savant rapprochement des corps, mais elle l’avait éconduit plus que vertement. — La vérité ou rien, et tant que je ne saurai pas le fin mot de cette histoire, tu ne me toucheras plus. Tu peux aussi aller retrouver ta pute si tu veux. Mais dans ce cas-là, tu retrouveras tes affaires dans la cour. Les premiers jours, il en avait souri, mais elle tenait bon et il ne parvenait plus lui, à se contenir. Alors ce samedi matin quant au petit déjeuner, il ...
    ... était arrivé et qu’assis face à elle, il lui eût confessé sa « faute », elle l’avait écouté sans dire un mot. Tout, il avait tout déballé sans mettre un seul détail. Il avait poussé la confession jusqu’à lui avouer sa peur de la voir lui faire une fellation avec les odeurs de l’autre sur… et plus il parlait moins le visage d’Agnès se détendait. Mais si elle serrait les poings, ce n’était que d’impuissance. Son mari avait osé… et c’était douloureux. Quand elle respirât plus librement, Louis s’attendait à des reproches, des cris, ce genre de réactions plus que normales chez une femme bafouée. Mais non, rien de tout ceci, juste ces yeux, réprobateurs en diable. Puis il se mit à craindre les premières paroles, mais elles furent étonnement calmes, trop sans doute. — Bien ! Tu es donc comme tous ces types qui ne sont pas capables de maitriser leurs hormones. Tu avais donc si peur que je ne te donne pas ce que tu voulais à ton retour ? Je t’ai toujours tout offert, sans jamais rien ou alors si rarement, refusé quelque chose. Je te promets juste une chose, ce coup de canif dans le contrat, je te le rendrai. Un jour, tu seras aussi cocu et tu sauras combien ça fait mal. Mais moi, je te le dirai quand ce sera fait… au moins j’aurais cette honnêteté. — Tu… tu ne vas pas faire ça… — Tu ne t’es pas gêné toi pour oublier que j’existais… — Mais je t’ai expliqué que… — Chut, j’ai dit ce que j’avais à dire et il n’y a plus à y revenir. Je sais bien que dans quelques jours, nous aurons repris une ...
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