1. Derrière La Porte


    Datte: 01/07/2017, Catégories: Gay

    A l'instant où je passe la porte il la verrouille derrière moi et me bloque contre elle. Je ne peux pas me défaire de sa prise, tant physique que mentale, sur moi. J'aurais dû m'en douter, il ne veut pas du tout régler cette histoire de selfies entre nous. Depuis plusieurs semaines il a réussi à me convaincre de lui envoyer des photos compromettantes, nourrissant ses fantasmes dominateurs : assis sur une chaise, je révèle la courbure de mon dos, mes fesses arquées, les jambes écartées, le regard en feu, je m'offre à la caméra, et ainsi de suite. Jusqu'à ce que la honte me rattrape, que je me rappelle que je ne dois pas, que je ne peux pas. L'invitation à la soirée se voulait une offre de paix : « Je comprends, bien sûr, on réglera ça tranquillement, ne t'en fais pas ». Et me voilà plaqué contre une porte. J'aurais dû m'en douter. De l'autre côté la musique électronique est à fond, j'entends ses amis se resservir à boire, rire, s'amuser. Je pourrais crier, bien sûr, taper sur le bois. Je le sens, derrière moi, suspendu à ce que je vais faire. Mais il me connaît trop bien : même maintenant, je reste silencieux. Après un instant à retenir son souffle, il se détend et se fait souple et dur contre moi. Je sens son excitation, à travers mon pantalon et le sien. Il glisse sa main sur ma cuisse, son haleine me réchauffe la nuque. Il m'embrasse doucement la nuque en se collant à moi, sa barbe me chatouille un peu : « Tu n'es pas obligé de rester, » il murmure, « tu as toujours été ...
    ... libre ». C'est l'alternative que j'ai depuis le début : me plier à son choix, m'humilier, ou me priver de sa présence intoxicante, de son mesmérisme, de l'électricité dans le bas de mon dos quand il me regarde... Il sait déjà que je ne partirai pas. Je sens son sourire derrière ma nuque, juste avant que ses lèvres se reposent sur mon cou. Il a déjà une main sur mon entrejambe. J'entends un ricanement satisfait quand il sent qu'il n'est pas le seul à être dur, et maudis intérieurement mon corps de réagir aussi facilement à ses provocations. Il n'ignore pas l'effet qu'il a sur moi, et je lui ai raconté suffisamment en détail les nuits brûlantes que ses messages m'ont values pour qu'il sache en détail ce à quoi je pense dans l'intimité de ma chambre. Ses doigts font sauter le bouton de mon pantalon, qui tombe sur mes chevilles avant que j'aie complètement compris ce qui m'arrive. Sa main se pose, très naturellement, sur mon cul, sans douceur. Il n'aime pas la douceur. « Je baise toujours le cerveau de quelqu'un avant de le baiser pour de vrai, » m'a-t-il dit un jour, « quand je te prends enfin je t'ai déjà sauté des dizaines de fois, dans ta tête. Je veux que tu le saches ». Je l'avais encouragé, idiot sans cervelle que je suis. Il me caresse les fesses, l'intérieur des cuisses, puis glisse la main sous mon sexe, attrape mes bourses, mon pénis, pendant que le sien vient se loger contre mon cul, dur comme le roc. Sa main glisse sur mon sexe, me fait pousser un gémissement, moitié de ...
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