1. Première nuit


    Datte: 27/08/2021, Catégories: hh, inconnu, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, préservati, hdanus, hsodo, inithh, Gay

    ... petit verre. — Verveine du Velay, m’apprit mon hôte. J’aime ta question. Bien sûr, pour le commun des mortels, vingt Dieux, c’est tout simplement le chiffre. Mais cela peut-être vain Dieu, V. A. I. N.— Pas au pluriel ?— Au pluriel si tu veux. Un ou plusieurs, inutiles de toute façon ! Ou vaincs, V. A. I. N. C. S. , du verbe vaincre. Vaincre Dieu, à l’impératif. Lui, le dieu des armées, de toutes les armées.— Je me suis laissé dire qu’il était, en règle générale, du côté des plus gros bataillons.— C’est tout à fait confirmé. Mais pense auGott mit uns tudesque, auDieu le veult des croisés, aux fous d’Allah… Chacun le croit de son bord. Quelle pitié, hein ?— Oui.— Vin dieu, aussi. V. I. N., le produit de la vigne. Oh, pas celui du patron, certes non ! Mais le vin devenant dieu dans la bouche. Il fixait la mienne en disant cela, un gentil sourire sur les lèvres. Sa main soudain vint se poser sur la mienne. — Tu es beau comme un dieu, me dit-il.— Tu n’es pas mal non plus, et très sympathique.— J’ai chez moi quelques excellentes bouteilles. Ça te dit ?— Avec plaisir.— Allons. Tu as laissé tes bagages dans ton char ?— Je n’ai pas de bagages. Il vivait dans une ancienne ferme située à l’entrée du village. Il y avait beaucoup de livres dans son salon. Il mit un disque et j’entendis aussitôt une voix féminine, émouvante et grave : Le vent qui roule un coeur sur le pavé des cours,Un ange qui sanglote accroché dans un arbre… À mon regard interrogatif, il répondit que c’étaitLe condamné à ...
    ... mort de Jean Genet. — C’est beau, n’est-ce pas ?— Très.— Tu ne connaissais pas ?— Non. Il faudrait prendre le temps de l’écouter.— Je le remettrai tout à l’heure, si tu veux.— Oui. Nous n’avons plus parlé pendant quelques instants. Ton visage est sévère : il est d’un pâtre grec.Il reste frémissant au creux de mes mains closes… — Je vis seul ici, me confia-t-il en posant deux verres sur une petite table, en face d’un canapé de cuir. Il me quitta quelques instants et revint avec une bouteille de bourgogne. — Je m’appelle David, dit-il en saisissant le tire-bouchon.— Gabriel, répondis-je, reprenant le nom de code que m’avait autrefois donné Hermès.— À notre rencontre, Gabriel.— À notre rencontre, David. Ses mains tremblaient un peu. Ses yeux dévoraient mon visage. — Qu’est-ce que c’est que cette histoire de filles vierges ? Tu t’intéresses vraiment à la virginité des filles ?— Ce sujet m’a paru amusant. Je n’ai pas encore eu la chance d’en trouver une.— Parce que tu en as cherché ?— Oh, pas vraiment. Je n’attache pas d’importance à ce détail. Il ne me déplaît pas, au contraire, qu’elles aient une certaine expérience. Il avait souri à mes trois premiers mots, mais son sourire s’était figé aussitôt après. Il reprit son verre en soupirant. — Eh bien, Gabriel, je ne pourrai pas grand chose pour toi. Comme c’est dommage ! J’ai enfin compris. Je décevais le premier mortel qui m’était sympathique. Il était bien fait de sa personne, gentil, cultivé. Très plaisant. Sa tristesse ajoutait ...
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