Perle Noire
Datte: 16/11/2017,
Catégories:
volupté,
f,
h,
fh,
fhh,
couleurs,
profélève,
uniforme,
grossexe,
piscine,
gymnastiqu,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
entreseins,
facial,
Oral
... ans et ses cheveux blonds en auraient sans doute fait la cible privilégiée de quelques caïds de cité pourtant bien plus jeunes qu’elle. En plus, l’annonce précisait que ce traitement prévoyait un logement de fonction, nourrie et blanchie, et la sécurité assurée… Ce que tout le monde appelait « le lycée français » datait de l’époque de la colonisation mais était devenu, au fil du temps, un établissement privé, bien qu’il soit officiellement ouvert à tous. Les élèves y étaient en effet presque exclusivement les enfants des personnels européens qui travaillaient sur les champs pétrolifères tout proches et qui appartenaient tous à la même entreprise. D’ailleurs, les élèves « non blancs » n’y étaient qu’une infime minorité. Son logement de fonction, puisqu’il fallait bien l’appeler ainsi, était une immense maison en bois de style colonial, dans laquelle elle se sentait un peu perdue puisque prévue pour une famille d’au moins quatre personnes. Il y avait là tout le confort possible et imaginable, à commencer par cette piscine dans laquelle elle aimait tant se baigner tous les soirs, généralement nue, après les cours. Mais à l’exception d’un petit supermarché où l’on trouvait presque tous les articles de France, un resto-bar-karaoké dont elle connaissait désormais tous les plats et toutes les chansons par cœur, les distractions étant rares. Il faut dire que les rares célibataires du coin étaient plutôt occupés à lutiner la population féminine locale, attirée elle-même par l’argent ...
... et la perspective bien illusoire de partir un jour avec eux en France, comme des moustiques par un projecteur. Par contre, pour la sécurité, cette maison était située à l’extrémité de la ville, au milieu d’un lotissement gardé vingt-quatre heures sur vingt-quatre derrière ses hautes clôtures de barbelés, avec un service de sécurité armé jusqu’aux dents, dont justement ces deux militaires qui la conduisaient à son travail dans un véhicule blindé. Depuis certains attentats, les autorités étaient devenues extrêmement chatouilleuses avec la sécurité de leurs ressortissants… Toute cette misère face à son train de vie la mettait mal à l’aise : elle sentait bien qu’en étant là, elle contribuait à pérenniser ce système qui était en train d’écraser chaque jour un peu plus ce continent dont les richesses étaient inversement proportionnelles aux revenus de ceux qui y tentaient d’y survivre. Mais elle se sentait comme dans un train de luxe, débordant d’opulence et lancé à vivre allure au milieu d’un monde de misère, ne pouvant pas le ralentir, ne pouvant pas davantage aider ceux qui, restés sur le bord de la voie, en avaient le plus besoin ; et sauter du train n’aurait rien changé à cet état de fait, si ce n’est qu’elle y aurait tout perdu sans qu’eux n’y gagnent rien… Elle repensa à ce qu’un de ses professeurs d’Histoire disait souvent, et qui le faisait pourtant régulièrement passer pour un vieux réac : l’Afrique, éprise à très juste titre de liberté, n’avait viré les colonisateurs, qui ...