1. Pris dans la tempête


    Datte: 29/08/2021, Catégories: Anal

    ... décharger lui aussi dans mon petit trou.« L’examen a été concluant, mon capitaine… » me dit-il après avoir repris son souffle.1er juin 1781Le navire au loin, qui était resté à égale distance jusqu’à présent, s’est sensiblement rapproché de nous. Pas suffisamment pour que nous puissions nous faire une idée de ses intentions cependant. Il était sans doute condamné à l’arrêt tout comme nous, pour parer aux attaques de la tempête. Peut-être a-t-il subi de plus importants dommages, et a-t-il besoin d’aide ?Plus tard: le navire ne porte aucun pavillon, alors que nous devrions pouvoir le discerner désormais. Étrange… Je commande à l’équipage de rester sur ses gardes.Plus tard : Le Jolly Roger ! Ces hommes sont maintenant clairs sur leurs desseins. Le pavillon à tête de mort ne laisse aucun doute sur leur identité : des pirates ! Nous ne pourrons pas les distancer, il faut nous préparer à l’affrontement. Le canonnier sait ce qu’il a à faire. J’ordonne au second de distribuer les armes aux hommes, fusils à silex et épées. Les canons sont apprêtés.Le navire s’approche, et sera bientôt à distance de tir. Il est bien plus petit que le Phoebus, donc beaucoup plus rapide et plus fin. Quelques boulets suffiront à le couler, mais le ...
    ... toucher sera difficile. D’autant que la nuit tombe peu à peu. Les hommes sont fébriles mais prêts au combat.Nous tentons une canonnade : la distance est encore trop élevée, mais le but est d’impressionner les pirates par la puissance de feu cumulée. Le navire ennemi continue de foncer droit sur nous. Quelques minutes plus tard, j’entends retentir un ordre de la soute : « Double charge. Pointez à ricochets à 300 mètres ! ». Une salve de boulets part en direction du bateau pirate. Pendant que nos canons sont rechargés, j’observe à la longue vue : un de nos boulets a créé une voie d’eau dans la coque ennemie ! Je vois les canons pirates viser, puis tirer. Les chiens, ils nous tirent dessus à boulets rouges ! Heureusement ils tombent à quelques mètres de notre coque. Nous tirons une deuxième fois, trop haut. Ils répliquent : deux de leurs boulets touchent la soute à canons ! Le branle-bas de combat doit être épique en bas : les canonniers doivent éteindre l’incendie avant de pouvoir recharger. Le bateau pirate sera bientôt sur nous : j’épaule mon fusil, et fais signe aux hommes de se tenir prêts à l’affrontement.Ils n’essaieront pas de nous couler. Leur intérêt est notre cargaison : nous devons nous préparer à un abordage. 
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