Retrouvailles
Datte: 16/11/2017,
Catégories:
fh,
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fdanus,
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policier,
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... Pourquoi faites-vous tout ça pour nous Sawyer ? demanda Patrick.— Parce que j’aurais aimé, il y a quelques années, que l’on fasse la même chose pour moi. On a arrêté un homme un jour. Il venait de commettre une série de viols. Il a été relâché en attendant son procès. Un soir, alors que je terminai mon service et que je m’apprêtai à rentrer chez moi, il s’y est introduit et il a violé et tué ma femme. Il s’apprêtait à faire la même chose à ma fille de seize ans. Je l’ai abattu d’une balle dans la tête. Depuis, ma fille a maintenant vingt-trois ans et continue de faire des cauchemars toutes les nuits.— Je suis sincèrement désolé Sawyer, dit Patrick.— Voilà pourquoi je vous aide de cette manière. Je n’ai pas pu le faire pour ma famille et personne ne l’a fait pour nous.— J’apprécie que vous le fassiez. Vraiment. Le médecin entra de nouveau dans la chambre pour prendre mes constantes et me réveiller. Pour vérifier que j’étais toujours orientée. Cette routine se déroula durant quelques heures. L’un des collègues de Sawyer revint faire son rapport et je les entendis parler entre deux moments d’inconscience : — Nous avons regardé partout, à l’intérieur du bâtiment, comme à l’extérieur. Nous n’avons rien trouvé. Elle s’est de nouveau volatilisée. Elle a le don de disparaître.— Continuez les recherches, ordonna Sawyer. Elle ne peut pas être bien loin. Je n’entendis malheureusement pas la suite de la conversation, car je sombrai à nouveau dans l’inconscience. Je m’éveillai peu de ...
... temps après, parfaitement alerte et affamée, quoiqu’encore un peu vaseuse. — Mon amour ! Comment tu te sens ? me demanda Patrick.— Un peu vaseuse à cause des calmants. Mais la douleur est moins forte. Je me sens moins étourdie aussi. Quelle heure est-il ?— On est vers la fin de l’après-midi. Je vais chercher le docteur Laramée.— Laissez Patrick, intervint Sawyer. J’y vais. Restez auprès d’elle. Quelques minutes plus tard, le policier et le médecin firent irruption dans la pièce. — Comment vous sentez-vous mademoiselle ? Faible ? Nauséeuse ? Étourdie ?— Non, pas du tout. Disons vaseuse et affamée.— Ah bien ! C’est bon signe. Nous allons vous apporter quelque chose de léger à manger. Si vous le gardez, nous vous donnerons votre congé. Le médecin sortit de la pièce. J’eus un plateau environ une heure plus tard. Il était composé d’un bol de soupe au bœuf avec des légumes, d’un petit pain, d’un emballage de poires en quartier et d’un jus de fruit. Je m’emparai de ma cuillère et décidai de commencer par le dessert. Lorsque j’eus terminé mon maigre repas, je repoussai mon plateau, étrangement repue. — Quels sont les plans pour les prochains jours ? demandai-je.— Je vous accompagne à ma maison d’été, répondit Sawyer. C’est en dehors de la ville et vous y resterez pour quelques jours.— Et pour la fille qui m’a agressée ?— Elle s’appelle Caroline Quincy. Elle est activement recherchée, présentement. Il hésita un court instant avant de poursuivre : — On va tout faire pour essayer de la ...