1. Viking d'un soir


    Datte: 18/11/2017, Catégories: fh, fbi, copains, odeurs, Oral pénétratio, fsodo, totalsexe,

    9 h12 ; départ du train de retour vers chez moi. J’ai franchement envie de dormir mais je dois rester éveillée pour ne pas rater ma correspondance. Il fait trop chaud. Une vibration me tire de ma torpeur. Tiens, un texto ! C’est sûrement une copine… Ah tiens, c’est Bap, un gars du club de sport ; on devait aller boire un verre, et puis il avait dû annuler. Ça tombe bien : l’été en ville, c’est mortellement ennuyeux. Il ne reste que ceux qui bossent. 20 h 30 ; je sonne à la porte de son immeuble. M’enfin, je vais chez un garçon que je connais à peine, est-ce bien prudent ? J’ai tellement besoin de compagnie ? Bap vient m’ouvrir la porte ; je ne me souvenais pas qu’il était aussi grand. Jean brut droit, tee-shirt noir ample, crinière rousse humide et barbe de trois jours, cool. Je n’ai même pas eu le temps de refaire mon vernis ni de raser mes aisselles, et je sens la transpiration : ça craint ! Il s’affale dans le canapé et regarde la télé, une émission américaine sur des gens qui achètent des containers, mouais. Il ne me propose même pas à boire ? Je fais le tour de la pièce : c’est pas un as du rangement, il y a de tout partout. Un vrai appart d’étudiant. J’essaie d’engager la conversation avec plus ou moins de succès. Il avait vraiment envie qu’on se voie ? Par texto, il y a des smileys de bonhommes contents, mais sur son visage j’ai du mal à décoder les expressions. — Bon, et ce verre ?— J’ai de l’eau ou… de l’eau.— OK, va pour un verre d’eau. « Sérieusement ? Un verre ...
    ... d’eau ? C’est une blague ? » Même pas, il sort deux verres et les remplit d’eau du robinet. — Tiens.— Merci. Bon, de quoi on pourrait bien parler ? Je ne vais peut-être pas m’éterniser plus longtemps ; en plus, j’ai une lessive à étendre. — Alors, tes nouveaux tatouages ?— C’est ceux-là, sur les mains.— Purée ! C’est impressionnant ! Ça ne fait pas trop mal ?— Non, ça va, j’ai l’habitude des aiguilles. Enfin, sauf l’intérieur des mains : c’est ignoble.— Eh ben, je ne pourrais pas faire ça, j’ai trop peur d’avoir mal… Mais sur toi c’est magnifique, le dessin est vraiment fin.— Oui, c’est un spécialiste, je l’ai choisi pour ça. Il fait vraiment un dessin personnalisé, unique.— Et puis comme c’est pour la vie, il vaut mieux que ça soit réussi.— C’est ça. Les détails de ses tatouages se mélangent bien avec les taches de rousseur qu’il a sur les bras. Ses cheveux sont vraiment incroyables ; ils ondulent follement sur sa tête, une cascade de boucles cuivrées, j’adore. — Je peux toucher ?— Oui bien sûr, j’ai l’habitude.— C’est trop beau, t’en as de la chance. Il me regarde du coin de l’œil. Un vrai taiseux, c’est pas possible. — Euh, pardon, je dois avoir l’air d’une fétichiste à te toucher les cheveux comme ça…— Non, ça va.— Je t’embête pas trop ?— Du tout. Je suis fascinée. Je tire sur une mèche, je passe mes doigts entre ses cheveux pour les démêler. J’adore les cheveux roux, c’est vraiment magnifique. En comparaison, mes cheveux bruns et raides sont juste ternes et plats. Bon, ...
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