1. Le bonheur d'attendre


    Datte: 01/07/2017, Catégories: f, fh, couple, caférestau, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation fgode, préservati, pénétratio,

    ... beaucoup aimer les femmes, sans pour autant avoir vécu beaucoup de relations sérieuses. Nos deux cafés étaient consommés depuis longtemps. Nos mains s’activaient dans le vide tout en parlant. Mes yeux suivaient cet étrange ballet. Je savais qu’inconsciemment je recherchais son contact. Mais je m’amusais à nous regarder. J’attendais que quelque chose se produise. Je savais que ce n’était qu’une question de temps. Quand mon corps se penche instinctivement à la rencontre d’un autre, quand mon bras se place sur la table de manière à pointer vers lui, quand mes yeux ont peur de se fixer, c’est qu’il y a une connexion. Il m’a alors fixée du regard. Un silence s’est installé. Je ne pouvais plus détacher mes yeux des siens. J’aurais pleuré en cet instant précis, s’il n’avait pas saisi doucement ma main dans la sienne. Il a massé chacun de mes doigts, il ne me quittait pas des yeux. Je n’osais pas baisser les miens pour regarder nos mains. J’étais à sa merci. Je le désirais. Chaque fibre de mon corps avait la volonté de s’arquer vers lui. Il s’est levé, en me tenant toujours la main, il m’a guidée vers lui, nous étions maintenant debout, toujours les yeux rivés l’un à l’autre. Nous étions très près l’un de l’autre. J’étais presque de sa taille. Je pouvais sentir son parfum. Ma bouche s’était entrouverte sans que je m’en rende compte. Je l’attendais. Tout mon corps l’attendait. Il s’est approché de moi, doucement, très doucement. Il a emprisonné ma main derrière mon dos et il m’a ...
    ... attirée à lui, trop lentement à mon goût. J’ai relevé un peu la tête, il a penché la sienne, mes yeux se fermaient malgré moi. Je sentais son souffle contre le mien. Je résistais à la tentation d’initier ce baiser tant attendu. Je voulais qu’il m’embrasse. Il s’est penché un peu plus et a déposé ses lèvres furtivement dans mon cou, ce qui a créé une décharge électrique dans tout mon corps. Et il s’est éloigné. Quelques secondes plus tard, j’ai réalisé que l’instant magique s’était évaporé. J’ai ouvert les yeux, comme une conne, je l’ai vu qui me regardait avec un sourire de conquérant. J’en aurais pleuré, de frustration. Il me regardait et je me sentais devenir minuscule devant lui. Alors j’ai fait la seule chose que je croyais bonne à faire à ce moment-là. J’ai pris un morceau de papier et un crayon, j’ai noté mon numéro de téléphone et je l’ai remercié pour le café avant de partir avec ce qui me restait de dignité. Il n’a rien dit, rien tenté, il a juste souri. Le lendemain il m’appelait. J’étais déjà accrochée à cet homme qui avait réussi à jouer avec mon corps, sans presque même me toucher. J’attendais avec impatience le moment où cet homme serait dans mon lit et me ferait l’amour. Je n’ai pas eu à attendre longtemps. Il me proposait déjà au téléphone de le rejoindre chez lui, sans équivoque. Tout était clair, il avait envie de moi, il me le disait. J’avais envie de lui, j’accourais. J’ai sonné à son appartement. Je suis entrée dans ce qui semblait être un petit nid ...