Perverse Florence
Datte: 22/11/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
Hardcore,
Lesbienne
Perverse FlorenceElles s’appellent Magdalena, Jenny, Eliane, elles portent le nom des héroïnes de mes derniers romans…Cette fois elle est Florence, une femme comme nous toutes, qui arrive trop vite à la trentaine, et qui a peur de vivre la suite, cet inconnu sournois qui ride son sourire, ajoute çà et là quelques ombres, quelques plis, traces de bonheur, traces de jeunesse envolée…Chapitre I - AutomneComme chaque fois après les vacances, l’automne vient me donner sa leçon de morale…Elle me rappelle la fable de La Fontaine, la Cigale et la Fourmi…Car j’ai chanté et dansé tout l’été et de fort belle façon, sans me soucier du reste.Je suis Florence, mariée depuis pas mal d’années, une quinzaine…Le reste ? C’est Pierre, rencontré un soir de 14 juillet, dans mon petit village.J’aimais la nouveauté, elles sont rares par ici…Solitaire, beau parleur, rassurant, gai, vif, il a animé ma soirée qui partait très mal…A 20 ans, je finissais mon premier stage dans un laboratoire de cosmétiques à la ville voisine, premier rouage d’un cursus établi qui devait m’emmener vers des postes mirifiques…Mais la vie se contente de leçons et je fus simple laborantine, dévouée et gentille, avec laquelle on couche facile, dès lors qu’on est plus haut dans la hiérarchie, soit, tous…Chercheurs, têtes bien faites, bien pleines, je me laisse entraîner, séduire, délaisser et le cycle recommence…Pas de coup de foudre, juste des coups sans suite, pour oublier la monotonie de mon quotidien, dans les ...
... éprouvettes, le pipi et le reste…Je n’étais pas nunuche en arrivant ici, mais je dormais seule, logée chez une tante, indépendante et je me suis crû capable de croquer dans la pomme de la vie, dans la tourmente des sentiments diffus, en me sentant femme et libre…Je trouvais un studio plus près de mon travail, et ce fut l’apothéose…Les mois passèrent et quand je fis le compte de mes conquêtes, un soir avec des copines… J’eus peur du chiffre…Deux à trois par mois en moyenne, souvent le vendredi soir lors de notre sortie obligatoire entre filles, donc, une quarantaine cette dernière année, dix fois plus que pendant mes années d’ado, lycée et fac…C’est vrai qu’au début de ma vie sentimentale, j’avais la mauvaise habitude de les garder quelques semaines, comme des trophées, afin de battre mes copines…Que de rêves alors, où ces aventures se transformaient en contes de fée, avec des PDG jeunes et riches, venus trouver l’amour au fond de mon lit…Mais la vie me ramenait irrémédiablement au départ, trahie, délaissée, de nouveau solitaire…Attristée et déçue par mes déboires sentimentaux, je décidais de me venger des hommes en général et de voir l’amour sous un autre angle...Chaque occasion devenait la bonne et comme je suis jolie et coquine, que le sexe était devenu un tranquillisant, je puisais dans la cour de mes admirateurs, dans les divers services de ce gros laboratoire.Ils étaient discrets parfois, mais plus souvent arrogants et fiers d’avoir pécho la petite nouvelle…Je fis un carnage avant ...