Sévice (1)
Datte: 22/11/2017,
Catégories:
Lesbienne
... l’autre fille avait pincé le bord de sa robe entre deux doigts, et qu’elle la tirait en arrière, dévoilant à-nouveau le haut de ses bas. Sania écarquilla et releva les yeux. Le regard qu’elle rencontra la pétrifia, et elle se tourna pour regarder par la fenêtre, l’air de rien. La chaleur qu’elle sentait dans ses joues laissait malheureusement croire qu’elle avait changé de couleur, et l’autre fille l’avait certainement remarqué. Quand le train passa dans un tunnel, les vitres se transformèrent un court instant en miroirs presque parfaits. Et Sania put voir le reflet des yeux de l’autre fille, qui la traquait du regard. Elle rougit encore davantage, prise en tenaille par le regard d’une seule personne... Ce manège devint une habitude et pendant les semaines qui suivirent. Toujours sans se parler, l’inconnue continua de dévoiler ses cuisses sous les yeux de Sania. Celle-ci n’osait jamais rien dire, ni même réagir. Elle aurait pu prendre l’habitude de changer de wagon, ou prendre le train plus tard en restant à l’école pour faire ses devoirs, mais cette fille l’intriguait. D’autres gens voyaient aussi que l’inconnue se montrait, mais celle-ci s’en fichait manifestement. Elle était focalisée sur sa cible. Avec le temps, Sania devint de plus en plus mal à l’aise. Elle avait l’impression que l’autre fille ne voulait pas l’approcher, et cela faisait si longtemps qu’elles jouaient à ce jeu qu’il semblerait maintenant indécent à Sania de faire le premier pas. Elle se sentait coincée, ...
... comme si elle avait été emportée par une machine et quelle ne pouvait plus s’en défaire. Un jour, Sania fut retenue à l’école au point qu’elle arriva tardivement à la gare et faillit rater le train. Elle y rentra en dernier, et ne trouva pas de siège libre en traversant le premier wagon. En arrivant au fond, elle se retrouva face à la belle inconnue, qui occupait à elle-seule un carré de quatre sièges. De peur d’avoir l’air ridicule en faisant demi-tour, Sania s’assit silencieusement en jetant un petit coup d’oeil à l’autre fille. En baissant les yeux pour regarder le siège vide à-côté de l’inconnue, elle remarqua soudain que la jeune fille bougeait. Elle avait les jambes croisées, et frottait doucement un mollet contre l’autre. Ses bas brillants émettaient un léger bruit de friction, qui s’arrêtait et reprenait à chaque fois que la fille changeait de sens. Sa main espiègle avait une fois de plus attrapé le bord de sa robe pour la retrousser. C’était une belle robe vert marin, avec de beaux reflets et une couture qui faisait des plis alternés de la hanche à l’aisselle. Il n’y avait pas de bretelles, mais un cordon fixé au milieu du décolleté, qui passait derrière la nuque de la jeune fille; elle ne portait certainement pas de soutien-gorge. Sania était tétanisée. Elle savait que si elle relevait le menton, elle croiserait le regard de cette fille qui la travaillait lourdement depuis que le train avait quitté la gare. Ses jambes continuaient de glisser l’une contre l’autre, et ...