1. Ludo vs Elise - 1


    Datte: 24/11/2017, Catégories: fh, fhh, fbi, hbi, hplusag, fplusag, frousses, gros(ses), groscul, hotel, voyage, volupté, cérébral, Masturbation Oral fgode, nopéné, ecriv_c,

    ... sans provocation inutile. Outre ledit chemisier vert, elle portait un pantalon noir dont la coupe affinait sa taille sans toutefois parvenir à dissimuler entièrement ses hanches callipyges. Manifestement, elle ne cherchait pas particulièrement à plaire. Femme bien dans sa peau aux goûts vestimentaires classiques sans être figés. Rien dans son apparence ne révélait ses (p)références sexuelles. Ni sa coupe de cheveux, courte mais très féminine, ni ses ongles adroitement vernis, ni son discret maquillage ne laissaient suspecter quoi que ce soit. Seule extravagance dans cette sobre sophistication, un rouge à lèvres un tantinet destroy assorti au vernis de ses doigts de pied. Soulagement de Ludo qui malgré ses fantasmes craignait de se trouver face à une de ces « hommasses », représentation caricaturale qu’il avait de la « gouine » de base. Rien de cela chez Élise : elle ne présentait évidemment pas le profil du mannequin anorexique mais elle était très féminine dans son ampleur… Élise, par les vidéoconférences, connaissait l’apparence physique de Ludo, mais il se révélait plus grand qu’elle ne l’avait pressenti, un peu plus mince aussi quoique légèrement ventripotent (c’est vrai que la télé déforme). Tout de noir vêtu mais avec un certain cachet européen, un élégant laisser-aller, il lui fit penser à un de ses anciens profs de lettres françaises plutôt qu’à un homme d’affaires sérieux œuvrant dans le domaine du high-tech. Ça changeait des types ternes aux complets-cravates quasi ...
    ... identiques auxquels elle était habituée dans sa vie professionnelle. Cet homme avait du chien, et il dégageait une sorte de sensualité mélancolique. Le personnage, en chair et os devant elle, lui plaisait. Même beaucoup. Ses cheveux bruns un peu trop longs et en broussaille encadraient un visage aguerri – la figure de celui qui a fait souvent le tour du jardin, comme disait sa grand-mère - et surtout, surtout, ces yeux bleus si tristes qu’elle dût se retenir pour ne pas l’accueillir avec une tendre accolade. Cependant, distance gardée, elle lui tendit la main, tout business. Il sentit sa franche poignée de main peu typique des femmes françaises. — Enchantée de vous connaître enfin en personne, Ludo. Votre vol a été agréable, j’espère ?— Oui, classe affaires Air Canada, c’était très bien. On a pris bien soin de moi. Mais le décalage horaire, c’est la galère. Je suis crevé.— Ç’aurait été pire après sept heures en classe bétail, je vous le garantis ! fit-elle en riant. Et en classe affaires je suis sûre qu’ils ne vous ont pas offert que des vins ontariens ; c’est déjà ça ! Il aima tout de suite sa mine joviale. Elle avait le sourire facile et le bon mot aux lèvres – qu’elle avait très jolies d’ailleurs, charnues et bien dessinées. Le moins qu’on puisse dire, pensa-t-il, c’est que pour une lesbienne, elle était plus qu’à l’aise avec les hommes. C’était son imagination ou elle était même un peu flirt ? En tout cas, elle était certainement bavarde ! — Je vous amène tout de suite à ...
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