La boutique d'Anne
Datte: 26/11/2017,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
ffh,
hplusag,
fplusag,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
couple+f,
... délicieux, avec de la dentelle au cou et aux poignets, des chaussures talon aiguille pour me grandir et ne pas trop paraître « petit boudin » à côté d’elle. Je trouvai facilement l’adresse sur les coteaux de la Garonne. N°1890, un chemin discret dans les bois débouchant sur une superbe villa contemporaine, avec point de vue sur la vallée et les lumières de la ville. Arrivée en fanfare au milieu d’un groupe d’oies, Ève sortit de la maison, un plaid sur les épaules et une baguette pour disperser les volatiles. Bientôt rejointe par Daniel et Marc, un ami photographe qui devait avoir vingt-cinq ans. La voiture fut vite déchargée dans un grand salon aux grandes baies vitrées où une table basse, devant fauteuils et divan, était garnie de bonnes choses, une bouteille de champagne attendait dans son seau. Après quelques amuse-gueule, Ève regarda ce que j’avais amené. — Marco est photographe de mode, cela ne te fait rien s’il prend quelques clichés ?— Non, pas de problèmes, au contraire ! Daniel se leva et fit coulisser une cloison derrière laquelle se cachait un vrai studio. Un mur tendu d’un écran noir, l’autre de blanc, le troisième en miroir. Une banquette assez large sur le côté miroir, un tabouret de bar au milieu et un impressionnant matériel d’éclairage, d’appareils photo et même une caméra. Ève, qui portait un pantalon en cuir noir moulant, chaussée d’escarpins et pour le reste, un simple tee-shirt blanc, prit d’abord une veste en mohair noir avec col large, s’installa sur le ...
... tabouret et Marc se mit à la mitrailler. J’étais intriguée par tant de moyens, Daniel me glissa : — Ève a été mannequin et, maintenant, elle est manager. Marco est un membre de son équipe. Entre les deux, une connivence évidente fonctionnait. Elle prenait les pauses que, d’un simple regard ou d’un mot, il rectifiait éventuellement. Elle portait la veste avec beaucoup d’élégance, de malice parfois, de sensualité toujours, voire d’érotisme lorsqu’elle caressait le mohair en semblant se blottir dedans. Je ne comprenais toutefois pas pourquoi ces gens issus de la mode faisaient appel à moi et mes tricots qu’ils auraient pu se procurer aisément. La suite me confirma que le but de la soirée n’était pas de parler chiffons. Elle revint vers mon stock, choisis un poncho mohair brun foncé. Sans fausse pudeur, elle retira son tee-shirt, sa poitrine fièrement nue. Elle avait des seins somptueux, elle avait dû se les faire refaire pour qu’ils soient aussi gros et qu’ils tiennent aussi bien que les miens qui ont presque vingt ans de moins. Elle enfila le poncho. — C’est doux, j’en ai les seins qui pointent, dit-elle sur le ton de la confidence, mais suffisamment fort pour que les deux autres entendent. Le pull que tu portes, te va à ravir. Viens, Marco va faire quelques clichés avec toi.— Vous n’y pensez pas ! J’ai l’air de quoi, derrière vous ?— D’abord, tu peux me tutoyer et puis, tu te sous-estimes. Dans la mode, nous sommes des bêtes de foire, c’est toi qui as une vraie beauté. Viens, ...