Le gantier de Sainte-Florine
Datte: 02/07/2017,
Catégories:
f,
fh,
Inceste / Tabou
religion,
magasin,
fgode,
pénétratio,
fsodo,
initfh,
Masturbation
... fouineurs fouillaient et débusquaient les moindres sentiments, et surtout ceux que l’on désirait dissimuler. Ils passèrent à table, le chanoine prit un ton doctrinal et regardant successivement la maîtresse de maison et la fille il déclara mielleusement : — Vous avez sûrement appris comme moi la déchéance dans laquelle était tombée Mademoiselle de ***.— Oui, avoua Mme de Sainte-Aude, la pauvre ! Plus gravement, il reprit : — Il n’y a pas de pauvre ! La punition vient toujours ! La turpitude, le vice, la salacité seront châtiés ! Si ce n’est sur cette terre, ce sera plus tard, lors du jugement final. Lors de mon dernier sermon, je l’ai encore rappelé ! Les pouvoirs de la chair sont sataniques, et tous les attouchements du corps sont interdits ainsi que les plaisirs solitaires ! Il se délectait de cette logorrhée de mots évoquant la perversion, ses lèvres s’humectaient et il bavait presque en imaginant cette boue dans laquelle les femmes se roulaient en jouissant ! Son regard concupiscent s’attarda sur Émilie dont il jugea la douceur des seins et jaugea la profondeur du corsage. Elle baissa les yeux timidement. — Je ne saurais trop conseiller aux mères de fouiller la chambre de leur fille, et de vérifier si rien ne pourrait les tenter de se jeter dans le stupre ! J’ai d’ailleurs toujours pensé que pour les jeunes filles, le couvent était source de bonne éducation avant les épousailles ! Mme de Sainte Aude sentit son visage s’empourprer, et lorgna sa fille en coin. Un fin ...
... sourire naissait au bord de ses lèvres. Mon Dieu ! Et elle qui venait de lui faire l’éloge de la masturb… Les voilà sûrement damnées toutes les deux ! Elle repensa aux rumeurs qui couraient sur le chanoine : Libidineux, appétit pour la chair jeune et fraîche, n’hésitant pas à trousser les soubrettes dans la sacristie après des déclarations émoustillantes au confessionnal. ************ Deux jours plus tard, Mme de Sainte-Aude parcourait le nord de la ville à la recherche de l’adresse que lui avait donnée sa sœur. Heureusement, elle habitait plus bas, et la distance la mettait à l’abri de rencontrer des connaissances. Mme de Laclot l’avait rassurée, et vanté le travail de cette maison de couture. — Pour toi ou pour ta fille, c’est l’endroit qu’il te faut ! avait-elle déclaré avec une petite moue complice. Elle avait à peine tourné le coin qu’elle stoppa net. Devant elle, un magasin qui paraissait assez ancien étalait sur sa façade le mot « GANTIER ». Sur ses vitrines avaient été peintes ses spécialités en lettres gothiques : Gants de toutes tailles – fabrication sur mesure – Grand choix de peaux. Louise hésita, comment aborder le sujet ! Et s’il ne fabriquait pas ce qu’elle cherchait, il se moquerait d’elle, allant peut-être jusqu’à se moquer de sa demande ! Elle le voyait déjà rire aux éclats ! À trente-huit ans, elle avait besoin de ça ? Son mari n’était donc plus capable de la satisfaire ? Elle eut une pensée tendre pour Charles. Si, bien sûr, mais le jardin secret du fantasme ...