1. Impulsions comateuses (5)


    Datte: 02/07/2017, Catégories: Divers,

    — Que s’est-il passé encore ? Demanda le docteur. — Rien... rien du tout, répondit Isabelle regardant bien dans les yeux son amie. Karine eut un soupir résigné. — Alors pourquoi il a une trique monstrueuse ? Isabelle jeta un coup d’œil et vit la bosse sous les draps. — Rien, il doit penser aux infirmières de nuit. Je l’ai fait parler et il paraît qu’elles avalent. Karine ne releva pas l’information n’ayant aucun doute sur sa véracité mais le fait que rien ne se soit passé entre son amie et son fils, elle en était moins certaine. — Mouais ! Si tu es "sûre" que tout va bien... Elle prit un papier et le tendit vers sa meilleure amie. -... ton fils est à toi. Isabelle regarda la lettre puis les yeux du docteur et vit qu’elle ne plaisantait pas. — Et je peux le ramener à la maison ? — Donne-moi une date à partir de demain. — Naaaaaan ? — Et si, confirma Karine. Isabelle attrapa son amie dans ses bras et celle-ci en profita pour lui passer la main sous sa jupe. Isabelle la repoussa, le docteur fronça les sourcils. — J’en étais sûre... rien mon œil ! Tu as encore pris ton pied les doigts de ton fils dans la chatte, chuchota-t-elle furieusement. Isabelle parut désespérer. — Non je t’assure je lui ai dit d’arrêter et de se rappeler les consignes et vu qu’il ne s’arrêtait pas j’ai repoussé sa main. Karine ouvrit la bouche en grand et ne put s’empêcher de parler à voix haute. — Tu n’as pas joui ? Et tu es trempée comme si tu avais fait une bataille d’eau. — Chut ! Je me suis énervée et ...
    ... il a dit qu’il ne le ferait plus. — Tu l’as engueulé ? — Non mais je t’assure qu’il a compris l’idée. Karine se gratta la tête et reprit la lettre. — Je garde la lettre jusqu’à la fin de cette semaine, si rien n’arrive, tu peux l’emmener. Isabelle vola le sésame des mains de son amie et dit venimeuse : — On est mercredi, je le ramène à la maison samedi, on fera un pot à la maison, c’est mon dernier mot. Karine ouvrit grands les yeux devant cet éclat de colère et dit, le ton mauvais : — Tu aurais dû le laisser te finir, tu serais moins colérique. Isabelle la regarda surprise de sa pique et commença à ouvrir la bouche pour crier mais elle n’en fit rien et prit de nouveau son amie dans les bras. — Je t’aime et tu es ma meilleure amie, je ne veux pas que l’on se perde de vue comme ça. Karine, surprise, rendit l’accolade les larmes aux yeux. — Je ne voulais... — Non, Karine ! C’est moi qui m’excuse. On se revoit demain et de toute façon il faut que j’y aille. Elle lui fit la bise et entra dans la chambre. Théo regarda sa mère entrer. — J’ai entendu la fin de votre conversation, dit-il. C’est de ma faute, je suis désolé et je n’ai même pas réussi à te faire plaisir. Isabelle s’approcha de lui et dit : — C’est un peu de ta faute mais tant que tu suis les consignes de Docteur Canfre tout ira bien. Elle se pencha pour lui faire une bise sur le front mais Théo la tira vers lui et l’embrassa sur la bouche. Elle fut surprise de sentir la langue de son fils dans sa bouche. Les mains sur ...
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