1. 53.1 Une présence de mec.


    Datte: 01/12/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... les jette loin de moi… Je me retourne vers les deux potes… mais les deux potes, ont disparu… Je réalise que je me suis réveillé en nage… seul dans mon lit… le torse trempe de mon propre jus… 7 : 07 indique mon radio réveil… cette nuit non plus, je n’aurai pas dormi longtemps… Il me faut un petit moment pour réaliser que je suis dans mon lit, chez moi, et non pas dans le lit de Jérém, rue de la Colombette… que ce que je viens de vivre, ce n’est qu’un rêve, mais que ma branlette a été bien réelle… que la nuit d’avant j’ai bien couché avec Jérém et Thibault mais qu’ils n’en sont jamais venus aux mains (même si ça aurait pu, si Thibault n’était pas le garçon formidable qu’il est)… qu’il y a eu un moment de grande proximité sensuelle entre les deux potes, mais que Jérém n’a jamais envisagé de se faire prendre par Thibault (mis à part, bien évidemment, dans ce putain de rêve… image que je trouve quand même furieusement excitante, preuve en est qu’elle a entrainé une bonne branlette et une intense jouissance)… Je réalise que c’est lundi matin, mais que c’est toujours les vacances… et que le départ de Jérém n’est pas encore d’actualité, du moins à ma connaissance… Décidemment, la nuit avec les deux potes m’a bien chamboulé… J’ai passé une grande partie de la nuit de dimanche à lundi à me retourner dans le lit… Et lorsque je me suis enfin endormi, à une heure indéterminée du petit matin, c’est ce rêve de dingue qui m’a brusquement réveillé … histoire d’en rajouter une bonne couche, ...
    ... si besoin était, aux images bien réelles qui s’agitent dans ma tête depuis la nuit de samedi à dimanche… Au final, je n’ai pas dormi plus que 2-3 heures cette nuit… Alors, en ce lundi, le surlendemain de ce feu d’artifice sexuel et sensuel avec les deux potes, je me sens comme si j’avais fait un vol de 12 heures, avec le jetlag et la sensation de planer… même pas besoin du tarpé pour me sentir en orbite… j’ai la tête comme une pastèque, le corps courbaturé… bref, je suis dans un état ou je n’ai envie de rien… ni de lire, ni de regarder la télé, ni même d’écouter de la musique… je suis en mode zombie… et la matinée passe, se traîne sans que je trouve comment lui donner un sens… je finirais par m’assoupir un peu avant le déjeuner… Non, en ce début de semaine, je ne me sens pas vraiment bien dans mes baskets… Alors, dès l’après-midi, une seule solution, aller marcher le long du canal… me fondre dans ce décor naturel au milieu de la ville qui me fait sentir ailleurs, tout en étant chez moi… Dès que mes baskets quittent le goudron pour fouler la terre au bord de l’eau, dès que je me retrouve à l’ombre des platanes, dès que mes narines sont envahies par les petite odeurs de sous-bois de cet écosystème miniature, j’ai l’impression de respirer autrement, de réfléchir autrement… Je marche, tout en repensant sans cesse à cette folle nuit… et la première question qui se présente à mon esprit c’est : quelle opinion vont désormais avoir de moi les deux potes ? Enfin, l’opinion de Jérém, je ...