1. Sandrine et les trahisons (2)


    Datte: 03/07/2017, Catégories: Hétéro

    Nos discussions via la messagerie interne restent quotidiennes ou presque, et Sandrine semble aller mieux, tout comme sa relation avec Hervé. Les disputes s’espacent et il l’emmène à la montagne pour la Saint-Valentin, deux jours de ski avec spa et massages. Nous avons l’occasion de nous voir, Sandrine et moi, à la fin du mois de février quand elle vient à Grenoble. Elle est bien plus détendue que lors de notre déjeuner un mois auparavant. En mars, les discussions se font moins fréquentes et par ailleurs, tout semble aller pour le mieux désormais entre Sandrine et Hervé. Elle vient justement à Grenoble le 24 mars et nous prenons le temps de boire un café tous les deux. Je lui dis à quel point cela me fait plaisir de la voir enfin heureuse de se marier. En avril, pour Pâques, Hervé l’emmène à Rome, une ville où elle rêvait d’aller. De retour de la capitale italienne, elle m’écrit son bonheur et sa joie, m’envoie des photos. Elle écrit à plusieurs reprises le mot "heureuse". Une semaine plus tard, le mardi 25 avril, je me rends à Annecy. La veille, j’en avais informé Sandrine et lui avait demandé si elle voulait déjeuner avec moi. Ses réponses avaient été très courtes. Cela lui arrivait parfois lorsqu’elle avait beaucoup de travail. Je ne m’en étais pas inquiété. Je suis occupé à envoyer un mail sur mon smartphone quand elle entre dans la voiture. Ma tête ahurie de la voir ainsi, lui arrache un timide sourire. Sandrine porte une jupe noire taille haute, mi-longue et moulante à ...
    ... souhait. Ses jambes sont galbées de nylon et des talons vertigineux ornent ses pieds. En haut, un top orange moulant parachève l’œuvre. Elle porte des larges lunettes noires. En un instant, je comprends que ça ne va pas du tout. Elle n’a pas faim et nous laissons tomber le restaurant pour aller nous promener autour de la basilique. Sandrine doute. Elle voit tout en noir. Le week-end a été affreux et elle est même allée dormir chez une amie. Hervé lui a dit des mots forts, blessants, qui dépassaient certainement sa pensée, mais il les a dit. En marchant, Sandrine vient rapidement contre moi. Je pose ma main sur ses épaules. Nous arrivons à un promontoire qui surplombe la ville et le lac. Pensive, Sandrine regarde au loin. Derrière elle, je pose les mains sur ses hanches : — Tu ne dois pas tout remettre en cause. Je suis persuadé qu’il regrette ses mots. — Il ne s’est pas excusé. Ça fait quand même trois jours. — Sandrine, tu es jeune, tu es belle, tu vas te marier… Elle me coupe. — Je ne veux plus en parler. Je prends le parti de l’humour : — Je peux au moins te dire que tu es magnifique dans cette tenue ? — Oui, ça, tu peux. Ça fait du bien. — Tu es sublime, vraiment. Je regrette que tu ne l’aies pas mise avant. — C’est la première fois que je la mets pour venir travailler. — Pourquoi ? — Pour entendre ce que tu viens de dire. Une pause. Je fonce. — C’est la première fois que je te vois avec des talons aussi hauts et cette jupe… pfff… elle te va à merveilles. Ces fesses… Elle ...
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