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Sandrine et les trahisons (2)
Datte: 03/07/2017, Catégories: Hétéro
... rit. Pour la première fois de la journée, elle rit. Je continue. — J’adore l’encolure carrée de ton haut. Ça donne du volume à ta poitrine et c’est très sexy. J’ai le menton sur ton épaule avec vue plongeant sur son décolleté. J’ajoute : — Et d’ici, la vue est tout à fait… agréable. Sandrine rit à nouveau et dépose un baiser sur ma joue. — C’est bon d’entendre ces mots. Tu es chou. — Attends ! J’ai pas fini ! J’ai des questions ! Elle rit de plus belle. — Je suis toute ouïe. — J’ai deux questions exactement. Est-ce que tu portes des bas ou des collants ? — Ah, un grand mystère, hein ! — Je dirais des bas. — Eh non, des collants. Je fais la moue. Elle rit encore. — Une culotte sous ton collant ou pas ? Elle rougit. — En fait, mon haut est un body. Mais c’est drôle que tu poses la question, car les mecs ne savent pas que la plupart des collants peuvent être portés à même la peau. — Ça t’arrive ? — Parfois. Elle rougit et rit. — Tu avais une autre question ? — Oui. Est-ce que les quatre boutons en haut de ton body sont des vrais ou est-ce de la décoration ? — D’après toi ? — Même de là, c’est difficile à dire… Je pense quand même que c’est une vraie ouverture. Sandrine ne répond pas immédiatement. Elle se pince les lèvres avant de murmurer : — Alors ouvre… De ses hanches, je remonte les mains à sa poitrine que je prends garde à ne pas toucher. Délicatement, j’attrape le bouton noir et essaye de l’ouvrir. Il cède. C’est une vraie patte de boutonnage. Je ne sais alors pas ce que ...
... je dois faire. Mes doigts tiennent les pan de son haut sans bouger. Sandrine dit : — Il y en a quatre… Je tremble et j’ouvre maladroitement les trois autres boutons. Quand je lâche le tissu, les gros seins de Sandrine poussent sur les pans et se dégagent un peu plus. Toujours au-dessus de son épaule, je n’ai d’yeux que pour ces deux gros globes laiteux que je vois presque entièrement. Je commence à bander. Sandrine souffle : — J’espère que ça te plait… Je pousse doucement mes hanches contre ses fesses. — Beaucoup… Mon entrejambe heurte son postérieur. Je vais me reculer mais sa main attrape ma cuisse pour me maintenir tout contre elle. Elle bouge doucement et son souffle se raccourcit. Elle m’embrasse le menton. Je tourne la tête, touche ses lèvres. Nos bouches s’entrouvrent, nos langues glissent l’une contre elle. Sandrine se tourne et nous nous embrassons avec tendresse et passion. Nos lèvres se détachent. Ce baiser n’a rien de volé : non seulement il est parfaitement consenti mais la durée, l’intensité et le plaisir de cet échange trahissent notre désir. Je m’attendais néanmoins à ce regard angoissé, cette peur qui saisit soudain, à cette inquiétude sourde. A ce rejet. Sandrine recule d’un pas, sourit un instant avant que son visage ne devienne grave. Elle reboutonne son décolleté et dit : goygqqhe — Allons-y… Nous faisons quelques pas en direction de la voiture quand elle fait soudain volte face et retourne sur le promontoire. En larmes. — Je ne sais plus ce que je fais… ...