Un secret mal gardé
Datte: 04/12/2017,
Catégories:
ff,
jeunes,
copains,
douche,
Oral
init,
... reconduire à son lit cette même nuit car elle avait eu une crise de somnambulisme assez impressionnante. Et lorsque le troisième soir arriva, Anne était impatiente de concrétiser le fantasme qui la hantait depuis des heures. Elle décida d’avertir Julie de la forte probabilité qu’elle soit à nouveau dérangée par une de ses crises. L’intéressée réagit alors exactement comme Anne l’avait imaginé : — Tu veux que je reste avec toi cette nuit ? Ou alors tu peux essayer de t’attacher à ton lit comme tu faisais il y a quelques années.— Si tu y tiens vraiment, tu peux t’installer dans ma chambre. Mais me garrotter le poignet pour avoir une marque et la main engourdie, c’est hors de question !— Ce sera toujours mieux que te transpercer les pieds avec du verre…— Dans ce cas oui, viens donc dans ma chambre… je te laisserai le lit et je dormirai sur un matelas par terre, conclut Anne, hésitante. Quand la nuit fut tombée et que les deux jeunes femmes se furent allongées, Anne sut que le moment fatidique de sa drôle d’aventure était arrivé. Le jeu de la séduction entrait dans sa phase la plus dangereuse et la plus excitante : le franchissement de la ligne rouge. Anne avait réussi à trouver un prétexte bancal pour rester dans l’étroit petit lit. Elle se sentait quelque peu serrée contre Julie qui lui tournait le dos, mais cela ne la dérangeait pas, au contraire. Le moindre mouvement était une occasion de ressentir le contact charnel qui s’établissait entre elles, sans que cela ne paraisse ...
... déplacé. Elle soupçonnait sa meilleure amie de se cacher afin de dissimuler le désir qu’elle devait s’efforcer de refouler. Anne savait qu’elle allait devoir user d’ingéniosité, sinon de ruse, pour pousser Julie à assumer son attirance romantique et sexuelle. Dans le silence le plus complet et profitant de la pénombre, elle ôta son haut et bas de pyjama, restant ainsi complètement nue sous la couette.« Ce n’est plus qu’une question de minutes… ça passe ou ça casse » pensa-t-elle, à la fois tétanisée et excitée. Elle devait maintenant réfléchir vite, très vite, pour trouver la parade, faire jaillir la petite étincelle qui allait allumer le brasier. La respiration de Julie était toujours inaudible, ce qui semblait donc indiquer qu’elle était toujours consciente. Anne retint son souffle : — Julie… tu dors…— … Non… répondit-elle, le son de sa voix presque étouffé sous le poids du silence.— J’ai peur de me relever quand je dormirai. Tu vas rester près de moi, n’est-ce pas ?— Oui, ne t’en fais pas, je suis là, répondit Julie sur un ton qui se voulait rassurant.— Viens près de moi… Julie se retourna et se rapprocha d’Anne jusqu’à être nez à nez avec elle. Cette dernière l’enlaça, et sentit les mains de son amie lui rendre cette affection, mais soudain, les petites mains se retirèrent, brusquement, et on entendit un souffle se couper. — Tu es toute nue ! s’exclama Julie, la voix tremblante. Elle essaya de se libérer de l’étreinte mais Anne continua de la serrer contre elle. — Un petit ...