-
Une belle fille
Datte: 06/12/2017, Catégories: Humour, Mature,
... hostilité. Cette nuit je fis un cauchemar où ma bellefille se donnait tour à tour à des noirs et des arabes.N'en pouvant plus je la convoquais le lendemain aux heures où l'usine sevidait. Elle crut à un savon quant au marché raté. Pourtant elle y avaitpris part modérément. Elle ne m'en toisa pas moins avec aplomb. Au boutd'une minute je dus baisser les yeux. Son regard gris clair étaitinsoutenable. Je découvris qu'elle n'avait jamais été aussi belle. Jecomprenais que nombre d'hommes se damna pour elle. J'étais du nombre.J'étais juste mortifié qu'elle en préféra d'autres dont ce nègre. En unmoment d'égarement je crus devoir porter le fer. Je lançais :"Je saispour Salif. Ce n'est pas tant pour mon fils que pour la réputation de lafamille". Je rougis trop tard à ce propos. Elle demeurait impavide.Elle parla à son tour. "Vous m'avez fait venir pour cela ? J'escomptaisparler boulot. Ne soyons dupes. Je n'ai pas de sentiments pour votrefils. Soyez assuré que je serais une mère pour vos petits enfants. Nem'en demandez pas davantage." C'était débité sur un ton glacial et demépris. On aurait crû que le coupable c'était moi qui s'immisçait danssa vie privée et sexuelle. Elle croisât à ce moment ses cuisses assezhaut pour que je vis sa chair blanche affleurer à la naissance du bas.Le geste était fait à dessein comme pour vérifier une théorie. Celle-ciétablissait que j'étais un porc. Que je n'étais pas moins vicieux ettordu que les autres dont je lui faisais reproche.En effet je ne pus ...
... réprimer un regard avide sur ses cuisses. J'étaiscent fois malheureux de son mépris. J'étais furieux qu'elle ne medistinguât pas en prétendant comme les autres. Pourtant elle me savaitmes incartades avec les secrétaires. Il était notoire que j'avaisquelques maîtresses alentour. Bref au contraire du fils je n'étais pasnigaud. Je revendiquais mon titre et honneur de mâle. Cette fois jesoutins son regard. Le mien proclamait la révolte. Elle sourit etsusurra : "Nous nous égarons. Je suis sure que nous pourrions nousrabibocher. Savez-vous que j’attends depuis longtemps que vousm'invitiez à déjeuner." Je n'avais prévu cette attaque ni sa désinvolture.Pouvais-je refuser et me maintenir dans ma sainte colère ? Je désarmais.Penaud je proposais que nous continuions cette conversation dans unautre contexte en de meilleures dispositions. Toute espiègle, elle seleva, fit le tour du bureau et m'adressa sur la tempe un baiser mouillé.Elle dit narquoise :"C'est pour me faire pardonner." J'étais vaincu ce àplat de couture. Tout était allé trop vite. Cette garce était unetornade. Je mis un temps à comprendre qu'elle voulait se mettre dans lesmarques des secrétaires que j'emmenais à déjeuner avant de les baiser.Histoire de me renvoyer tout à mes turpitudes. Décidément je ne lavalais pas au jeu d'échecs.Nous convînmes de faire cela un vendredi, veille des vacances scolaires.En accord tacite nous escomptions profiter de l'après-midi pour mieuxnous connaître. Il ne m'échappa pas dès le matin que la ...