1. Et la tendresse bordel... (1)


    Datte: 07/12/2017, Catégories: Divers,

    ... loin d’être à la hauteur de ses attentes. Mais, écrivant avant tout pour se faire plaisir elle ne s’arrêta pas à cela et continua de publier ses histoires. Si la majorité des échanges avec ses lecteurs ne correspondaient pas à ce qu’elle espérait, ils lui firent par contre découvrir quelque chose qu’elle soupçonnait, et qui lui donna d’ailleurs des idées pour une future histoire... Car, bien souvent, certains lecteurs associaient le personnage principal de l’histoire à son auteur. Alors, lire les aventures d’une femme libérée, d’une femme qui aimait faire l’amour... certains s’en donnaient à cœur joie pour lui envoyer des messages... très subjectifs ! Aussi sa messagerie débordait-elle de messages, tous plus vulgaires les uns que les autres. Enfin, ceux qu’elle arrivait à déchiffrer, car pour certains elle se demandait vraiment ce que leur auteur avait voulu dire... Quant aux termes employés... elle n’avait pourtant pas la langue dans sa poche, avait toujours appelé un chat un chat, et dans le domaine des grossièretés le vocabulaire qu’elle connaissait était beaucoup plus riche que celui qu’elle avait l’habitude d’employer dans ses écrits. Mais là, cela dépassait bien souvent l’entendement. Pour résumer, c’était du genre « Tu suces et tu baises comme une grosse salope, tu n’es qu’une pute... » Et encore là, pour les besoins de la cause, cette phrase est elle écrite dans un Français correcte... parce que s’il fallait parler des fautes d’orthographe... wpawyyvi Oui... chacun ...
    ... avait l’impression « qu’il pouvait se la faire », qu’il n’avait qu’à lever le petit doigt pour qu’elle tombe dans sa couche et qu’il puisse lui faire subir les pires des outrages. Bref, aucun respect pour la gent féminine, chez qui on ne regarde que les nibards et le cul, ainsi que la bouche pour savoir comment elle peut sucer... Bref, tout ce qui était à l’ opposé de ce qu’elle attendait, elle pour qui l’érotisme était tout... sauf une porte ouverte à la vulgarité. Mais cependant, par politesse, elle répondait à tous les messages. Enfin, au moins une fois... après, si l’on n’avait pas compris, elle ne remettait pas deux fois les points sur les " i ". Mais à force, même si son désir d’écrire était resté intact, lassée par toutes ces insultes, elle fit une croix sur le site, n’écrivant plus que pour elle seule. Eh oui messieurs ! Une femme libérée, une femme qui aime faire l’Amour, qui aime sucer, qui, disons-le, aime à être baisée n’est pas forcément une femme facile, une salope ou une pute -tiens, en passant... il y a un masculin pour le mot « pute » ? Elle peut aimer faire l’Amour pour le plaisir que cela lui procure, parce que ce plaisir est la grande quête de sa vie, et qu’elle juge ce plaisir nécessaire à l’épanouissement d’un couple. Mais elle aime aussi le plaisir qu’elle donne à son amant, elle aime sucer parce qu’elle sait le plaisir que cette caresse procure à ceux à qui elle la prodigue. Elle aime jouir parce que justement elle sait faire jouir son partenaire. Elle ...