Plaisir et douleur : les deux faces d'une même pièce
Datte: 07/12/2017,
Catégories:
f,
fh,
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... une douleur qu’il supportait aujourd’hui encore. Il faut avouer que la chute qui avait suivi son malaise avait été très violente, projetant son corps inerte sur le pylône d’un télésiège, exactement à l’emplacement de l’échelle de maintenance. Clavicule cassée, contusions multiples, hématomes douloureux, ajoutés à cette douleur inexplicable et très intimement placée. Au départ, il n’avait parlé de ceci à personne, pas même à ses parents. Il n’avait que treize ans à l’époque et ne comprenait pas pourquoi il ressentait une telle douleur lorsqu’il urinait. Finalement, après quelques mois, il se décida à en parler à son médecin qui le regarda d’un œil soupçonneux. — Vous avez eu des rapports non protégés ces derniers temps ? Voilà la seule question qui lui reste encore en mémoire. Quel con ce toubib ! Il avait en face de lui un gamin de quatorze ans à peine qui lui décrivait le passage de lames de rasoir à chaque jet d’urine et ce con ne trouvait que cela comme explication. Malheureusement pour ce docteur, Marc était vierge et n’avait jamais eu de rapport, de quelque nature que ce soit. Pourtant, le toubib lui fit passer toutes sortes d’examens pour prouver une infection. Résultat : rien, nada, que dalle ! Marc passa même quelques jours à l’hôpital pour des examens plus approfondis. Là encore, rien de suspect. C’est alors que les médecins songèrent à un phénomène psychologique. Quels cons ces toubibs ! Marc repartit chez lui et n’en parla plus jamais, à qui que ce soit. Il ...
... vécut alors avec sa douleur quotidienne. Lorsqu’il découvrit les joies de l’amour, il découvrit aussi le revers de la médaille : chaque éjaculation le faisait horriblement souffrir. Dès lors, pour lui, les plaisirs de la chair étaient forcément accompagnés de douleurs atroces s’il parvenait à l’éjaculation. D’année en année, de compagnes en conquêtes, Marc apprit à se retenir lors des rapports. Certaines femmes lui ont dit parfois qu’il était un amant de rêve car il s’efforçait toujours de faire jouir sa partenaire plusieurs fois avant que lui-même n’ait un orgasme. Jamais ces femmes n’ont soupçonné la véritable raison de ce « dévouement ». Il était donc devenu un amant de bonne qualité, savourant les caresses les plus langoureuses, faisant naître le désir et le plaisir de ses seules lèvres, pratiquant le cunni à outrance et ne réservant la pénétration qu’à l’ultime délivrance. Il rencontra sa future épouse lors d’un stage de plongée sous-marine. Là encore, pendant les premières années, il ne lui dit rien de son problème. Malheureusement, ou heureusement, ils décidèrent un jour d’avoir un enfant. Ce jour là, il pris deux décisions : tout avouer à sa femme et consulter un médecin pour connaître ses capacités à faire un enfant. La deuxième décision fut une formalité. Après examens, le médecin lui répondit que rien ne s’opposait à ce qu’il ait un enfant, tout fonctionnant tout à fait normalement. La première décision fut un choc. On dit toujours que le mariage est bâti sur la ...