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Pierre et Alexandre - partie 1
Datte: 07/12/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,
Les noms et lieux de cette histoire sont purement fictifs Pierre-Emmanuel, Louis, Marie de Lanthenay rentrait en 1ere année dans un lycée réservé à la noblesse européenne, un lycée unique en Europe. Situé dans la royaliste et catholique Bavière. Les élèves y étaient répartis selon leurs pays d’origine, Allemagne, France, Angleterre, Espagne, Italie, Belgique, Autriche, Ecosse, Hongrie, … . Les élèves y étaient formés à toutes les matières que l’on trouve dans un lycée public, littérature, mathématiques, Histoire, géographie, biologie, chimie, physique, langues, économie, anthropologie, … et bien sûr religion. L’avantage était le nombre de langues, de littératures et d’Histoire enseignées. Des cours de musique classiques, ainsi que de dessin, de droit, mais aussi de politique y étaient dispensés. Le jeune Pierre-Emmanuel était impressionné. Jeune homme de taille moyenne (1,72 m) mince avec les cheveux bruns coupés courts. Habillé de manière on ne peut plus classique, pantalon bleu marine, chemise rayée bleu et blanc, pull bleu marine et chaussure bleu marine, bien sûr. Son père qui avait lui même fait partis des premiers élèves de ce lycée l’accompagnait, lui expliquant les lieux, le fonctionnement de l’enseignement. Louis-Marc de Lanthenay n’ayant pas été satisfait de la formation dans le lycée catholique qu’il avait choisis pour son fils l’année passée l’avait inscrit en Bavière. Son fils aîné Louis-Edouard ayant choisis la prêtrise, il avait choisi pour son cadet l’école ...
... qui était la seule capable à ses yeux de faire de son fils son parfait successeur. Le jeune Pierre-Emmanuel avait comme à son habitude accepter son sort. Dans le dortoir des garçons Louis-Marc de Lanthenay et son fils cherchèrent la chambre qu’il devait avoir. La chambre de Pierre-Emmanuel était au fond du couloir des Français. Dans le couloir se trouvait 21 autres chambres. Pierre-Emmanuel et son père semblaient être les premiers, aucune porte n’était encore ouverte et Louis-Marc de Lanthenay ne pût s’empêcher de lire les noms sur les portes. Albéric de Saint-Laon, Jules de Castelmarin, Joseph de Isselgheim, Antoine de Haas, Henri-Alexandre de Penmarch, André de Tanneville, Jean de Macherou, François-Charles de Panet… . Certains noms lui disaient quelques choses mais d’autres rien du tout. Isselgheim était le fils d’un ancien du lycée qu’il avait connu, les Penmarch étaient du Finistère, une famille assez discrète, François-Charles de Panet était le fils de son ami François-Charles, … . Les chambres n’avaient pas changées depuis l’époque du père de Pierre-Emmanuel, elles étaient relativement grandes, un lit, un bureau, une armoire, des étagères, deux meubles et des rideaux meublaient la chambre. Le lit était fait. Les murs étaient peints couleur crème. Le parquet de la chambre avait été récemment ciré. Les affaires de Pierre-Emmanuel avaient déjà été installées par l’intendance de l’école. « J’espère pouvoir être fier de vous Pierre-Emmanuel. Ne me décevez pas comme votre ...