1. Agnès


    Datte: 08/12/2017, Catégories: fh, ff, fhh, jeunes, extracon, vacances, fsoumise, vengeance, contrainte, Oral pénétratio, fsodo, policier,

    ... que tant que je ne tiens pas tous les fils, ils risquent de se rompre. Après tout c’est ma parole contre celle d’Agathe… Je passe une très mauvaise nuit sans décider quoi faire. Le matin je suis appelé par mon chef pour aider une autre équipe à tendre une souricière à une bande de malfrats, moitié gangsters moitié graines de terroristes islamistes que l’on soupçonne de vouloir braquer une bijouterie vers midi. Lorsque j’arrive au briefing avec ma troupe, mon collègue en charge de l’enquête me snobe résolument et laisse passer quelques remarques à peine voilées sur mes cornes de cocu. Ça commence, ma carrière est foutue et on me le fait sentir. Même certains gars de mon équipe semblent gênés d’être commandés par moi. Le collègue monte son embuscade autour de la bijouterie et, parce qu’il est forcé de m’intégrer au dispositif, me charge de surveiller les arrières de l’autre côté de la place. Autant dire que je ne sers à rien. Je suis avec Hocine, dans un bar qui permet de bien voir toute la scène où mon distingué collègue va… se distinguer. L’attente est longue. Les méchants ne semblent pas ponctuels. Un appel de mon ami de Marseille interrompt mes cogitations… — Joss… j’ai eu les analyses de sang et d’urine d’Agnès. Putain ! Pardon… Les mecs du labo n’ont jamais eu autant de substances dans une même personne. Un cocktail d’ecsta, de coke, peut-être de LSD… Et puis d’autres merdes proches de la morphine. Des médicaments aussi. Des euphorisants. J’ai demandé au toubib quel ...
    ... effet ça pouvait faire sur elle. Il était incapable de le dire. Il parle d’amplification des sensations physiques, de soumission. Il dit aussi que c’est très dangereux. On est incapable de prévoir les suites. Comment se passera une crise de manque… Joss, elle est en danger… J’ai posé quelques questions mais il m’avait dit tout ce qu’il savait. Il faut que je parte. Puisque je ne sers à rien je vais… Hocine jette un cri. Deux voitures se sont arrêtées à la limite de la place piétonne que nous surveillons. Cinq mecs en cagoule en sortent. Des fusils mitrailleurs, sans doute des kalachs, en main. Sur la place il y a aussi un groupe qui sort… de la synagogue de l’autre côté. Une noce ! Mon connard de collègue a mal interprété les repérages de ces furieux. C’est la synagogue qu’ils visent. Il va y avoir un carnage. Il n’y a qu’une seule solution : nous interposer en terrain découvert. Hocine me regarde, c’est mon ami, mon adjoint depuis des années, pas besoin de parler… Nous sortons du bistrot l’arme au poing, les djihadistes sont à 15-20 mètres. C’est OK Corral : le duel en pleine rue. Vingt secondes environ. Trente secondes peut-être, qui s’écoulent avec une lenteur infinie. Je tire posément, sans sommation. Pas le temps. J’ai le premier. Hocine est à trois mètres de moi sur ma droite. Les autres nous ont vus et rafalent sans arrêt. Je sens les impacts sur ma poitrine. Mon gilet pare-balles encaisse mais l’énergie des balles, même amortie, est terrifiante et me déséquilibre. Mon ...
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