Colonie de vacances (1)
Datte: 08/12/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... bout par contre... — Stop. On est bien assez loin. Paul nous arrêta en plein milieu du chemin, à quelques tournants de la colo de vacances. — Déshabille-toi. Ah. J’allais donc devoir faire pipi nu devant tout le monde... Moi qui croyais que j’aurais le droit à l’intimité d’un bosquet ou l’ombre d’un chêne. Je n’avais jamais aimé prendre des douches partagées. Au club de foot, je rentrais toujours chez moi prendre ma douche plutôt qu’avec les autres dans les vestiaires. J’étais gêné, la pression du groupe n’arrangeant rien, mais je n’avais plus d’autre choix que d’obéir. — Bien, il manque juste quelque chose je crois... — Tu parles de ça ? Tel un numéro mal joué par des mauvais acteurs, Alban s’approcha et sorti de sous son tee-shirt deux objets dont la vue me fit des nœuds dans le ventre. — L’année dernière, il y avait un vieux labrador. Il est plus là cette année visiblement, mais on a réussi à retrouver ça dans le grenier. — Merci Alban, qu’est-ce qu’on ferait sans toi. — C’est rien, après tout, les animaux faut les promener en laisse. Je blêmis quand ils s’approchèrent de moi. On m’agrippa par-derrière pour être sûr que je reste en place pendant qu’Alban me passa le collier autour du cou. Je sentis la caresse du vieux cuir noir sur ma peau. Caresse qui devint vite un étau, puis le bruit caractéristique de la sangle que l’on passe dans la boucle pour fermer le collier, et finalement le clic de la chaîne qui serait désormais ma laisse. Paul tira un coup sec vers le bas. — ...
... Allez, à quatre pattes. Tu nous as suppliés de devenir notre chienne, tu vas être servi. En me mettant à quatre pattes, je mis accidentellement la main sur un caillou, ce qui me fit glapir de surprise et de douleur. Une tape sèche sur la tête me fit immédiatement taire. — Pas le droit de faire des bruits d’humain, m’intima Karim. Tu es une chienne, donc si tu veux dire quelque chose, tu aboies. Compris ? Je mis un certain temps avant de comprendre qu’il attendait une réponse. J’aboyais aussi bien que je le pouvais. — C’est parti, déclara alors Paul en agitant la laisse pour que j’avance devant eux. Je me retrouvai nu, à quatre pattes, tenu en laisse par mes anciens camarades qui ne me considéraient plus que comme un animal. Ils se passèrent à tour de rôle la laisse pour me promener, s’amusaient à mes dépens. Mes aboiements commençaient à ressembler de plus en plus à ceux d’un vrai chien. — C’est un bon spot ici, déclara Paul. Il me tira par la laisse pour m’approcher d’un arbre. — Puisque tu ne veux pas faire pipi dans ta couche comme le bébé que tu es, tu n’as qu’à pisser comme une chienne. Karim ? — All good, je filme. J’aboyais avant de lever pitoyable ma jambe et de me mettre à pisser à quatre pattes contre un arbre devant la caméra. Cela faisait depuis un moment que je me retenais et le jet d’urine m’aspergea un peu la jambe, sous les rires de tout le monde. Le retour ne fut pas plus rapide. Ils eurent l’idée de me lancer des bouts de bois, que je devais aller chercher à ...