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La secte du plaisir
Datte: 10/12/2017, Catégories: ff, 69, init, policier,
... J’aime ton courage et ta détermination, nous sommes de la même race… Avec tellement de points communs.— Oui, mais pas celui-là, affirme Rachel en se reculant. Mais son désaccord manque de fermeté. Elle a peur de la froisser et de perdre la seule alliée capable de trouver un dénouement heureux à cette lugubre aventure. Indécise, elle ne sait pas comment réagir. Maud en profite pour se coller contre elle, frottant tendrement sa joue contre la sienne, s’approchant sournoisement de sa bouche. En même temps, elle pose une main sur sa cuisse, la glissant entre ses deux jambes, remontant vers l’aine. — Arrête, Maud… Les filles, c’est pas mon truc.— Je t’en prie, laisse-moi une chance. Ici, tout est permis. Personne ne te jugera. Aucune frontière, aucun tabou, un vrai refuge loin de cette société bien-pensante qui se permet de critiquer ou salir… Avant, j’ai aimé une femme, Cassandra ; mais les amis, la famille ont condamné notre liaison, et Cassandra a rompu, me brisant le cœur. Ici, personne ne nous montre du doigt : la confusion des sexes et des genres se vit ouvertement.— Bien, mais la confusion n’est pas mon genre justement, j’aime ce qui est normal. Les hommes, simplement… Le ton de Maud se durcit alors. — Je suis ton seul espoir, ne me repousse pas. Rachel saisit le message, une menace à peine déguisée. Elle doit se laisser faire pour continuer de la garder comme alliée. Dans le cas contraire, elle prend le risque de voir cette femme l’abandonner. Ou pire, la dénoncer. Elle ...
... est pieds et mains liés, totalement à sa merci. Comme les caresses se font plus hâtives, Rachel se colle contre le mur, comme cherchant à disparaître. Sa seule défense est de se recroqueviller sur elle-même, jambes serrées et repliées. Désemparée, elle jette un regard éperdu à Maud, cherchant à l’attendrir par des suppliques muettes. Vain espoir… Maud continue de se rapprocher d’elle, passe son bras autour de ses épaules. De son autre main, elle caresse délicatement sa joue. Rachel retient son souffle, figée, tétanisée par l’effroi et l’appréhension. Elle s’agrippe à la bretelle de sa robe quand Maud, l’air de rien, tente de la faire glisser sur ses épaules. Et, lorsque celle-ci se penche ensuite sur elle pour chercher à l’embrasser, elle tourne la tête, fuyant le baiser. Nerveuse, elle ne sait pas quelle contenance prendre, fixe ses genoux, les mains croisées sur ses cuisses. Maud suit son regard. Ses yeux brillent de convoitise en se portant sur les cuisses de la jeune femme. Incapable de résister plus longtemps, elle coule sa main à l’intérieur de la robe et la remonte lentement sous le vêtement. Son souffle s’accélère lorsqu’elle sent avec ravissement la douceur de sa peau. Du velours qui lui brûle le bout des doigts… Sa main quitte la courbe des hanches, frôlant la base du torse nu et frémissant. Un léger contact qui fait brusquement tressaillir Rachel. Maud marque un temps de surprise, levant les yeux pour croiser le regard de Rachel. Celle-ci rougit en détournant vite le ...