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La secte du plaisir
Datte: 10/12/2017, Catégories: ff, 69, init, policier,
... regard, sans cesser de trembler. Peur ou excitation ? Ou les deux à la fois ? Maud, persuadée d’avoir trouvé un point sensible, s’attarde sur le torse, le parcourant d’une insidieuse caresse qui s’arrête juste sous les seins. Rachel ne cesse de respirer de plus en plus fort, si difficilement qu’elle ouvre la bouche pour happer l’air. Alors Maud en profite pour prendre possession de ses lèvres, glissant sa langue et partant à la recherche de la sienne dans une spirale infernale. Affolée, Rachel se laisse faire mais ne répond pas à son baiser. Sans en tenir compte, Maud la relance dans une débauche de ballets effrénés, jouant à cache-cache avec la langue de sa partenaire. En même temps, ses mains ne restent pas inactives. Sous la robe, elles dessinent du bout des doigts de sournoises arabesques, effleurant les rondeurs de la poitrine. Horriblement confuse, Rachel frissonne de plus belle. Pire, ses seins, cernés par de délicieux attouchements, commencent à se tendre de désir. Là, elle commence franchement à paniquer. Elle a toujours été extrêmement sensible de la poitrine, du moins au début de ses relations avec son mari, à un tel point qu’il lui arrivait, par cette simple caresse, de frôler l’orgasme, le seul moment où elle se permettait de perdre le contrôle, se laisser briser par la fureur d’un désir impétueux. Mais, à chaque fois, il y manquait la flamme magique ou le déclic dévastateur pour connaître l’orgasme, la laissant plutôt sur sa faim. Puis, engluée par la routine ...
... de leurs rapports, cette sensation exquise s’était estompée, pour finalement disparaître à jamais. Et voilà que, sous les caresses de cette femme, la sensation revient, plus vivace, plus aiguë. Elle ne sait pas pourquoi, mais ce n’est vraiment pas le moment. Elle met cela sur sa fatigue, ses nerfs à vif, trop d’émotions depuis qu’elle s’est lancée dans cette folle aventure. Toujours est-il que Maud, consciente de sa faiblesse, ne compte pas laisser sa chance. Dans un geste aussi brusque qu’impatient, elle lui arrache sa robe, la mettant en lambeaux, des épaules au ventre. Puis, sans ménagement, lui saisit les seins, décrivant sur les mamelons des cercles de plus en plus insistants et appuyés. Rachel, abasourdie, se cambre soudain avec un long frémissement. Sa respiration plus forte se mêle à celle de Maud qui, terriblement émoustillée, émet un grand soupir quand elle perçoit sous sa paume le raidissement des tétons qui s’érigent de façon significative. En proie à une ardeur presque féroce, elle se met à caresser fiévreusement les seins avec une passion déchaînée, arrachant à Rachel des plaintes égarées. Cette dernière, consciente de son trouble grandissant et de son propre corps qui échappe à tout contrôle, se débat avec la force du désespoir, serrant les poings, se mordant les lèvres jusqu’au sang, cherchant à contrôler sa respiration sifflante de plus en plus forte. Elle s’arque en arrière d’un brusque sursaut avec un cri de révolte quand Maud se penche vers le bas pour ...