1. L'inconnu du quatrième étage


    Datte: 10/12/2017, Catégories: fh, amour, confession, amourcach, regrets,

    Il y a huit ans de cela, j’avais décidé de prendre un nouveau départ sentimental. Avec un passé très difficile, j’enchaînais déceptions sur déceptions sentimentales, alors que je n’avais que vingt-cinq ans et que j’avais trois enfants âgés à l’époque de huit ans, quatre ans et six mois avec lesquels je vivais seule. Je décidai, en accord avec mon ex-mari, de retenter l’aventure avec lui, malgré les épisodes particuliers de notre relation où il m’avait fait beaucoup de mal. Pour essayer d’oublier ce mal et croire en sa bonne foi, je décidai de déménager, ne croyant plus au futur bonheur ailleurs. Un mois plus tard, alors que j’arrivais de la campagne, j’emménageai dans un petit immeuble en ville, au quatrième – et dernier – étage, sans ascenseur, ce qui ne me facilitait pas la tâche avec mes trois enfants. Le jour du déménagement, alors que j’étais épuisée par les formalités qu’engendre un déménagement et un réaménagement plus trois enfants à gérer, je montais des meubles lourds et des cartons à n’en plus finir jusqu’au moment où, au croisement d’un étage, je suis tombée nez-à-nez avec un homme magnifique, élégant, typé, au regard plongeant, et d’une classe à couper le souffle. Il paraissait serein et posé, sûr de lui et confiant ; je sentis mon cœur s’accélérer comme s’il allait sortir de ma poitrine. Lorsque ce bel inconnu me dit bonjour, je reconnus de suite cet accent qui ne m’était pas inconnu. À ma grande surprise, j’appris qu’il était mon voisin de palier, au ...
    ... quatrième étage. Quelle chance ! Mais je compris immédiatement que mes bonnes résolutions envers mon ex-mari allaient être encore plus compliquées car, même si ce n’était de prime abord qu’une attirance physique, je décelai dans le regard de ce bel inconnu une gentillesse profonde ; mais j’avais déjà pu voir des blessures se cacher derrière un sourire. Au fil des jours, la vie reprit son cours ; les enfants étaient inscrits à l’école, la petite chez la nounou, et je repris le travail alors que mon ex-mari partait en déplacement pour la semaine. J’étais fatiguée de mes journées interminables entre les enfants, le travail, la maison, les papiers et les déboires avec les pères respectifs. Je décidai cependant de marcher tous les jours pendant une heure avec mes trois enfants après l’école. Alors que je revenais en bas de l’immeuble pour me poser tranquillement pendant que les enfants continuaient de jouer, je vis une voiture arriver et s’arrêter. Il en sortit ce bel homme ; il devait rentrer de son travail, bien habillé. Des interrogations commencèrent à naître en moi.« Mais que fait-il comme travail ? Est-il marié ? » Il s’approcha de moi et me dit bonjour, toujours avec cet accent superbe et son sourire ravageur. Là, je compris que je pouvais facilement lui parler, parce que cet accent, je le connaissais très bien puisque j’avais souvent côtoyé des collègues de travail de mon ex-mari ; c’étaient des serbo-croates, et ce bel inconnu devait avoir la même origine qu’eux. Nous devions ...
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