1. L'inconnu du quatrième étage


    Datte: 10/12/2017, Catégories: fh, amour, confession, amourcach, regrets,

    ... chaleur monter en moi ; je me suis mise à m’agiter, je ne contrôlais plus rien, j’étais près de craquer… mais, une fois de plus, je n’ai pas craqué. Le temps passait… Un jour, il me dit qu’il allait partir pendant un mois dans son pays d’origine. J’avais compris qu’il se lassait d’être seul ; d’ailleurs, il me le disait souvent. Je savais qu’il ne reviendrait pas seul, mais je gardais espoir de le retrouver et j’étais bien décidée à tout lui dire à son retour de vacances. Un mois plus tard, j’entendis du mouvement chez lui ; il sortit et me dit un grand bonjour. J’étais tellement heureuse de le revoir… Son trajet m’avait inquiétée : un long voyage en voiture, et aucune nouvelle de lui. Il était radieux, un peu fatigué mais magnifique. Il me dit qu’il était rentré la veille et, tout à coup, je vis sa porte s’ouvrir. Et là, une femme sortit. Il me regarda et me la présenta comme sa nouvelle compagne. À ce moment-là, tout est passé dans ma tête : de la colère, de la haine, de la tristesse, des regrets, mais je restai digne et la saluai. Je me repris et me dit qu’au fond elle n’y était pour rien. Je pense même qu’elle a dû voir sur mon visage une lueur de désespoir ; elle ne parlait pas français mais avait l’air gentil. Un mois plus tard, il m’annonça que sa compagne était enceinte : encore un coup de massue ! Mais je savais de toute façon depuis longtemps que je ne pouvais plus rien faire : elle l’avait suivi en France, et ici il était tout pour elle. Je fus très contente ...
    ... de savoir qu’il allait être papa, je pensais qu’il en rêvait ; mais voyant grandir son enfant dans le ventre de sa femme, nous avons diminué la fréquence de nos conversations. J’ai décidé de déménager : ça devenait insupportable ! De plus, une fibromyalgie s’était déclenchée ; pour moi, cette année-là, il y avait trop de choses à supporter. Lorsque je lui annonçai que j’allais partir, j’ai quand même cru voir de la tristesse sur son visage, mais je n’en étais pas sûre. Un mois plus tard, je partais. J’ai eu du mal à l’oublier ; j’ai toutefois gardé quelque contact avec lui sur Internet et essayé à maintes reprises de tout lui avouer, mais sans succès. Impossible pour moi de parler. L’année dernière, huit ans après, j’ai décidé de revenir près de cette ville, principalement pour des raisons de santé. Je passais et repassais souvent devant cet immeuble en me remémorant tous les sentiments que j’avais à l’époque. Il n’habitait plus là, mais il n’était pas parti bien loin. Un soir, je me suis dit« Ça suffit ; ça fait huit ans : entre-temps, il a eu deux enfants, et les miens ont bien grandi. » Je me décidai à tout lui avouer, mais je pris des précautions car il n’était pas seul. Je lui laissai donc un message privé sur un réseau social en lui disant qu’il fallait que je lui raconte une histoire, mais en lui précisant qu’il devait me promettre que ça ne changerait rien entre nous après mon discours. J’attendis patiemment sa réponse, et le soir même il me répondit que non, ça ne ...