Chroniques immortelles (33)
Datte: 13/12/2017,
Catégories:
Divers,
... olympienne, une ennemie de notre peuple. Elle doit être mise à mort sur le champ ! — Je ne suis l’ennemie de personne ! Dis-je indignée. Je ne connaissais même pas votre existence ! — Silence ! — Silence, si je veux ! Je me retrouve avec une lame sous la gorge. Nastya arrête le geste d’Ayala. Entre nous, je n’en mène pas large. Si cette lame s’enfonce, je risque de perdre conscience instantanément… sans pouvoir penser pour me guérir. Et adieu Christine… — On ne peut la tuer, lance alors la voix juvénile de Dilnaz. — Tais-toi, c’est la loi, réponds Ayala surprise. — Elle m’a sauvé la vie et sans doute aussi celle de ma mère, poursuit la jeune fille en s’agenouillant à son tour à coté de moi. Nous lui sommes redevables. Nous avons une dette envers elle. Je sens au fond de moi… qu’elle est sincère, qu’elle est bonne. Je lui dois la vie, elle lui appartient. Si on l’exécute, alors je devrai me donner la mort moi aussi. Un murmure parcourt l’assemblée. Je devine les femmes sensibles à l’argumentation de la jeune fille. Gulasyl a son tour vient à coté de sa fille, s’agenouille à son tour, et demande également la clémence. Nastya est en proie a des sentiment contradictoires. La chamane prend alors une profonde inspiration. — Christine, te tuer ou te laisser vivre viole dans tous les cas une de nos lois. Tu ne peux ni vivre ni mourir. Alors, je m’en remets à Begtse. Tu vas combattre pour ta vie contre l’une des nôtres, un combat à mort. Notre dieu fondateur décidera de ton destin. — ...
... Majesté, je revendique l’honneur de lutter pour notre peuple, déclare Ayala. — Qu’il en soit ainsi. Préparez-vous. hezhddcl Je n’ai pas le temps de protester. Je suis médusée. Avant d’être revenue de ma surprise, on me verrouille un lourd collier de métal autour du cou pendant que l’on fait de même pour Ayala. Puis on me libère de mes menottes. C’est quoi ce truc ? — Ce collier neutralise l’énergie des immortels, me dit Nastya. Vous combattrez comme de simples mortelles. Pendant qu’on m’entraîne vers la sortie de la yourte, je me teste discrètement. Ce collier ne neutralise rien du tout ! A moins que… il ne puisse rien contre mon niveau de puissance ? Je me rappelle alors une parole de Kostia : «A partir du troisième cercle, rien ni personne ne peut enlever tes pouvoirs ». Oui. Mais Ayala ? Et pourquoi a t-elle appelé Nastya « Majesté » ? C’est la deuxième fois que je l’entends appeler ainsi. La première fois, c’était dans le temple. On me conduit sous bonne escorte dans la yourte de Gulasyl. Pour… me préparer ? — Déshabille-toi mon amie, me dit-elle amicalement. Je vais te donner des armes. Ce sont les miennes. Je sais que tu en feras bon usage. — Me déshabiller ? Euh… jusqu’où ? — Nue. Tu pourrais combattre avec tes propres vêtements, mais j’aimerai que tu le fasses dans la tenue que je vais te donner. Je suis à poil. Gulasyl me tend une culotte et une tunique courte ressemblant étrangement à celles que portaient les Grecques de l’antiquité. Une paire de spartiate complète ...