1. Xanths (2)


    Datte: 13/12/2017, Catégories: Trash,

    ... leurs mains. J’eu un frisson lorsque je le vis sourire : il semblait me regarder à travers le mur. Il savait, j’en étais sûre, et la suite le mit en valeur : — Qu’est-ce que t’as ? demanda le plus petit. — La salope… Dürk, je crois qu’on est tombé sur une vagabonde, elle doit être super douée. Il commença à s’approcher. Je le vis avancer sa main sur ce qui devait être la paroi du mirage. Il était à quelques centimètres de moi, prêt à franchir le mirage si un seul de ses doigts arrivait à le passer. C’était fini, j’allais finir en reproductrice comme me l’avait expliqué Zvolk. Putain, mais où est-ce qu’il s’était barré celui-là ? Je me sentais bête de ne pas lui avoir proposé à manger, juste par principe. Et pourquoi est-ce que je n’avais pas balayé la terre ? En plus la trace était à peine visible ! C’était cuit, j’étais au bord des larmes. Mais elles se dissipèrent rapidement : apparemment, l’humanoïde parvint à passer sa main en travers du mirage, puisqu’il se mit à rire. Sentant la colère monter, je bondis sur lui et lui assena un coup de couteau en plein sur la poitrine. L’autre n’eut pas le temps de se relever, observant son compagnon tomber par terre en hurlant de douleur et de surprise : je fonçai sur lui, et lui en donnant un léger coup sur le bras, trop secoué par l’adrénaline pour être précise ou puissante. De panique et d’inexpérience, ma main fourcha et la lame sembla rebondir sur l’armure qui recouvrait ses épaules : c’était le seul endroit couvert par quelque ...
    ... chose de résistant, et j’avais tapé dessus comme une idiote. Complètement paniquée, je pris mes jambes à mon coup. Je courus à en perdre haleine, longeant la falaise pour trouver un endroit pour l’escalader. Je finis par atteindre le bord de la mer, et localisai un petit chemin rocailleux conduisant au sommet. Ce fut à ce moment que je me rendis compte que la lame de Zvolk m’avait échappée. Regardant derrière moi, je remarquai que le fameux Dürk courrait dans ma direction. Prise de panique, je repris ma course, escaladant tant bien que mal le petit chemin, plus vertical qu’horizontal. L’adrénaline me donnait des ailes, et je finis par atteindre le sommet au bout d’une dizaine de minute : le chemin continuait, descendant légèrement avant de remonter vers une autre montagne, plus haute encore. Je ne pus que descendre de quelques mètres, le monstre sauta du sommet pour atterrir devant moi, réalisant un saut de plusieurs mètres, et faisant trembler la terre. Prise de surprise, je tombai à la renverse. — Lâchez-moi ! criais-je. Barrez-vous ! Je… Ah ! Il m’avait saisi par le cou, me soulevant de terre avec un sourire sardonique sur le visage. Il sentait la bête sauvage : ses mains puissantes m’enserraient, m’empêchant presque de respirer. — T’as tué Drênk. T’es contente ? Je vais te le faire payer, crois-moi. Alors tu vas ouvrir grand la bouche… Il attrapa une petite gourde, et la déboucha avec deux doigts, me tenant fermement de l’autre main. Ne parvenant pas à respirer, j’ouvrai ...
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