1. A mon tour


    Datte: 04/07/2017, Catégories: fh, fffh, jeunes, grosseins, caférestau, Oral pénétratio,

    ... l’invitai à me rejoindre au restaurant le lendemain soir, lundi. Cela me coûta de refuser de passer la soirée avec lui, mais les prétextes était nombreux : révisions, examens, lessives. Bref, plein de choses trop importantes à faire absolument que je ne pouvais pas du tout reporter au lendemain. En tout cas il m’a cru. Nous nous sommes rejoint devant le restaurant à 21h30, enfin à peu après, à cause d’un léger retard de ma part, vraiment involontaire, une manie. C’est un petit restaurant méconnu que j’adore, au fond d’une impasse étroite de la vieille ville. Mireille la patronne est géniale. Ancienne gestionnaire du restau U de la fac, elle avait voulu changer de vie l’an dernier après 20 ans dans l’administration. Toujours faire des repas aux étudiants pour un prix modique, mais à sa façon. Cela fait qu’elle est proche de ses habitués qui sont le plus souvent du quartier. Et pour ma part c’est ma cantine et mon salon de révision, et je suis donc bien placée pour savoir qu’Edwin lui ne vient jamais. Nous nous sommes installés face à face chacun sur une petite banquette en skaï à une table pour quatre le long du mur du fond. La salle est petite, une quinzaine de couverts, pourtant la place ne manquait pas ce soir. Seules deux tables était occupées. Une par deux garçons et deux filles, des étudiants bien sûr, et en couples. L’autre table accueillait deux filles tellement prises par leur discussion que c’est à peine si elles avaient levé le nez à notre entrée. — Bonsoir ...
    ... Audrey, jeune homme, vous arrivez juste à temps, j’allais fermer la porte car mon cuisinier vient de partir, mais je peux encore vous servir, j’ai tout ce qu’il faut, et puis je ne vais quand même pas vous laisser au Mc Do tout de même… Nous assena Mireille en nous laissant deux cartes sur la nappe sans nous laissant le temps d’en placer une. Puis elle est repartie vers la table de quatre qui demandait l’addition. — Tu la connais?— En fait depuis la rentrée je viens souvent soit pour manger quand je n’ai pas envie de cuisiner, soit l’après midi pour réviser, chez moi c’est un peu bruyant. Elle est revenue deux minutes plus tard prendre la commande, des lasagnes pour moi, des pennes rigates alla vongole pour lui, un peu de vin pour nous deux. Une vieille chaîne dans un coin diffusait une musique paisible, rythmée de salsa, du Spanish Harlem Orchestra, sauf erreur. Les lumières étaient douces, venant de chaque petite lampe posée sur les tables. Notre discussion commença doucement dans cette ambiance cosy. Le groupe de quatre qui venait de payer est parti rapidement, raccompagné par Mireille qui a fermé derrière eux histoire de s’assurer que plus aucun client ne lui fasse regretter d’avoir fermé sa cuisine. C’est la première fois que l’on discutait seuls en tête à tête depuis que l’on se connaît. On a des affinités si je puis dire, la conversation s’est lancée toute seule. Un peu sur nous, un peu sur la vie dans la ville, et un peu sur le sexe. Le sujet est venu naturellement sur le ...
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