Tendre initiation
Datte: 17/12/2017,
Catégories:
ff,
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fplusag,
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Oral
préservati,
pénétratio,
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init,
portrait,
prememois,
initff,
... contre un mur. — Si j’avais cru une seule seconde qu’il t’aimait pour de bon, asséna-t-elle en me fusillant du regard, je ne l’aurais jamais fait. Je voulus lui cracher au visage mais elle plaqua sa bouche contre la mienne en m’écrasant contre le mur. Ce fut une douche froide. Elle était plus grande que moi. Ses mains sur mes épaules forcèrent ma cambrure, car un tuyau passait derrière mes reins. Le poids de son corps me maintenait plaquée. Une main releva le bas de ma robe, mais ses lèvres ne lâchèrent pas les miennes. Au contraire, son baiser se fit vorace. Bientôt, je cessais de me battre. Elle força de sa langue le barrage de mes dents. Je crois que si elle avait proposé quoi que ce soit –que l’on se déshabille, s’allonge ou aille vers une autre pièce– j’aurais réussi à lui échapper. Mais au lieu de cela, elle a écarté mes cuisses d’un mouvement de genou et elle s’est emparée de moi. Sa main droite m’a agrippée comme une pince. Elle m’a palpée, fouillée, pressée, frottée. Mes jambes mollissaient, sa bouche m’affolait et sa paume écrasait mon sexe comme un fruit. Il se liquéfiait, me faisait fondre et je me sentais lâche. Ses doigts ont écarté le tissu et m’ont prise. J’ai senti qu’elle m’ouvrait, que je m’ouvrais. Elle m’a forcée doucement. J’ai fermé les yeux. J’ai desserré les dents et sa langue a trouvé la mienne. Y aurais-je décelé le goût de mon amant ? Je ne sais plus, mais j’ai relâché mes cuisses. Je me suis soumise. Son doigt s’est calé au fond de mon vagin et ...
... là, elle m’a fait craquer en quelques mouvements. J’ai joui, dans un long cri étouffé par ses lèvres. J’en aurais pleuré. Le mot « lesbienne » résonnait dans ma tête. J’avais honte et je tremblais. Elle a pris mon visage entre ses mains. J’ai posé les miennes sur ses hanches et nous nous sommes embrassées. Elle était tellement femme et j’avais tant besoin de tendresse qu’en répondant à son baiser, je crus m’évanouir. Quand nous sommes retournées au salon, Christophe était parti. Je l’ai aperçu, s’éloignant au bout de l’allée avec son sac de sport sur l’épaule. Je ne sais pas s’il nous avait surprises, Christine et moi. Je ne l’ai revu que des années plus tard et nous ne nous sommes pas adressé la parole. J’étais comme anesthésiée. Je me sentais vide. ~~~oooOOOooo~~~ Plus tard, alors que je me morfondais dans le salon en faisant semblant d’écrire quelques bêtises que je prétendais destiner à Christophe –limitées pour l’essentiel à la locution « je t’aime » répétée plusieurs fois et diluée sous les larmes qu’absorbait le papier– Christine s’est approchée de moi et a posé ses mains sur mes épaules. Elle était douce et forte. J’ai laissé ma tête pendre en avant et elle a massé ma nuque et mes tempes. De temps en temps, tout ce désordre refaisait surface dans ma tête et je repartais pour une crise de sanglots. Ses mains se faisaient alors plus tendres. Elle a pris ma main et je me suis levée. Elle m’a tenue dans ses bras. Elle caressait mes cheveux et embrassa mon front. Alors, je ...