1. L'invité du jour : Revebebe


    Datte: 18/12/2017, Catégories: revebebe, articles,

    ... deMonstrueuse, un jour ? Revebebe - Pour Jean-Christophe, je pensais beaucoup plus à la sérieLa bigote, que j’aurais bien aimé continuer parce qu’elle m’amusait beaucoup. J’en ai d’ailleurs écrit deux autres demi-épisodes que je ne finirai peut-être jamais. Pareil pourChris, la dragueuse, j’ai écrit les prémices du numéro suivant. Mais j’ai toujours beaucoup de mal à continuer mes séries, je dois en avoir un peu moins d’une dizaine sur le site, mais elles demeurent presque toutes inachevées. Je crois que je suis perturbé ou même paralysé par les commentaires reçus sur les épisodes précédents, et j’ai beaucoup de mal à m’en extraire. Pour les séries, il ne faudrait jamais aller voir les évaluations avant la publication du dernier épisode, et continuer sur son idée sans tenir compte des avis du lectorat, c’est du moins mon avis personnel sur la question. Je n’écris pas pour faire plaisir aux lecteurs mais beaucoup plus pour satisfaire un besoin d’écrire, j’ai horreur des clins d’œil aux lecteurs et prends autant de plaisir à choquer, à énerver, à ulcérer qu’à émerveiller. Mon rêve : écrire un texte qui serait porté aux nues par une poignée de personnes et qui serait vilipendé et décrié par tous les autres. En particulier j’ai horreur des distinctions collégiales : érotique / non érotique, érotisme / pornographie, bon goût / vulgarité. Et le mot « érotique » évoque pour moi quelque chose de vraiment très chiant, de codifié, de normalisé, propre à être étudié dans des revues ...
    ... insipides. Je préfère de loin le mot « perversion » qui évoque avant tout un rapport à la morale et à normalité (et une perversion n’est pas uniquement sexuelle). D’ailleurs, en règle générale, dans mes récits, les choses sexuelles, même si elles sont souvent omniprésentes, ne sont souvent qu’un prétexte à introduire d’autres idées perturbatrices, elles ne constituent jamais une finalité en soi, mais beaucoup plus un moyen, au pire un saupoudrage. Parfois aussi, je suis en confrontation directe avec le site, quand la tendance était d’aller vers le toujours plus hard, ma tendance à moi était d’écrire des textes sans cesse plus soft ou, mieux, des récits excitants qui se terminaient volontairement en jus de boudin. Étant donné que la tendance actuelle est plutôt de dire « berk, le porno c’est nase », je suis beaucoup plus enclin à écrire des 100% porno, quitte à me faire incendier. PourMonstrueuse, c’est encore un autre sujet. Je n’en suis pas encore à la moitié de la publication de cette série. J’ai arrêté de la publier parce qu’à l’époque j’avais été contacté par un éditeur qui me demandait tout bonnement de la terminer et d’en réécrire certaines passages en vue de sa publication sur papier. Je lui avais donné le pitch et, apparemment, ça lui avait beaucoup plu. Suite à ce contact, j’ai commencé à travailler un peu sur le sujet mais, après quelques séances d’efforts, je n’ai plus senti la même volonté de la part de cet éditeur, ce qui m’a passablement refroidi et démotivé. ...
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