1. Conquêtes et Victoire


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fh, ff, jeunes, copains, école, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme jeu, attache, yeuxbandés, glaçon, mélo, portrait, amiamour,

    ... repartir à zéro, juste lui, moi et l’amour. N’allez pas croire que je lui imposai cette presque rupture de gaieté de cœur. J’aimais Niels, j’avais vécu avec lui tant de moments heureux, mais j’avais aussi eu pour ses manies toujours plus envahissantes une folle indulgence. C’était en réalité lui qui s’éloignait de moi, lui qui s’acharnait à me perdre, lui qui était occupé à se perdre dans le labyrinthe de ses fantasmes. ~~oOo~~ Sur le moment, Niels avait réagi comme un enfant puni, mais j’étais incapable de décider si mon aveu l’avait ému ou simplement contrarié. Il connaissait la force de mes résolutions, et s’abstint de m’appeler durant ces semaines de quarantaine. Tout au plus avais-je trouvé dans ma boîte aux lettres une carte où il avait simplement tracé « Pardon. Ti amo », ce qui m’avait aussitôt touchée, remplie d’un violent espoir, et donné l’envie de courir me jeter dans ses bras. Ces trois mots simples valaient pour moi bien plus que tous les cadeaux du monde. Je n’en demandais pas davantage : un peu de sincérité. Un peu d’amour. Et puis le lendemain, alors que je revenais à pied de l’école, j’aperçus de loin Niels plongé dans une conversation animée avec une fille, à une terrasse de café. Ils avaient l’air en désaccord, et bientôt Niels se leva et partit dans l’autre direction, la laissant seule à table. J’étais glacée. Non pas parce qu’il était en compagnie d’une fille jeune, je ne suis ni jalouse ni soupçonneuse. Mais plus je me rapprochais de la terrasse, plus ...
    ... je la reconnaissais. Elle était vêtue de noir, et sur son visage flottait une chevelure gris argent. Je m’approchai, m’installai sur le siège à peine délaissé par Niels, et apostrophai la fille : — Qui êtes-vous ? Elle me fixait avec le même regard de mépris qu’à l’usine. — Écoute, connasse, tu sais parfaitement qui je suis, et je commence à en avoir plein le cul de vos simagrées, à toi et ton mec. Je viens à peine de le lui dire. Je m’en tape que tu n’aies paraît-il soudain plus envie de montrer tes fesses. Sauf que ça fout la merde, c’est vous qui avez insisté pour que je les mette en ligne, vos parties de jambes en l’air à la con. Vous ne pouvez pas vous désister comme ça. Je vacillais. — Qu’est-ce que ça veut dire ? Il nous filmait ? C’était publié sur le web ? C’est elle qui se figea, paraissant tout à coup mal à l’aise. — Oh putain, non… Ne me dis pas que tu ne savais pas… Le fils de pute… Je surpris des coups d’œil des occupants des tables voisines, elle les aperçut aussi. Elle me proposa de continuer notre conversation ailleurs, dans un endroit plus discret. Malgré la menace que cette fille représentait, je la conduisis à mon flat tout proche : au point où j’en étais… Et c’est là, à table, qu’elle me raconta tout. Elle était la webmaster d’un gros site érotique francophone. Plutôt que de reproduire le robinet à porno moche du web à multiples X, ses jeunes fondateurs et actionnaires avaient voulu proposer un contenu plus soft, subtil, esthétique, surprenant. Ils étaient ...
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