Conquêtes et Victoire
Datte: 20/12/2017,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
copains,
école,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
jeu,
attache,
yeuxbandés,
glaçon,
mélo,
portrait,
amiamour,
Avertissement : Ce récit est le quatrième épisode d’une série qui devrait en compter sept. La lecture préalable des épisodes précédents est recommandée, pour la compréhension de l’intrigue et celle de l’évolution des personnages.Premier épisode : «Mimosa » ;Deuxième épisode : «Jonas » ;Troisième épisode : «Transports routiers ». ~~oOo~~ J’avais désormais vingt-deux ans, et j’allais bientôt terminer mes études. J’avais toujours le job d’assistant de Robert, délaissé quatre ans plus tôt par Jonas, ce qui me valait un petit pécule, mais surtout l’incroyable atout de puiser auprès de mon mentor un formidable bagage technique, d’autant plus varié qu’il ne s’exprimait à présent que marginalement sur la lingerie. Quant à son tempérament explosif sur les prises de vues, il me faisait plutôt rire. Et à vrai dire, tout en restant grand râleur et jureur devant l’éternel, il avait un peu évolué à mon contact. Il y avait entre nous une joyeuse complicité qui déteignait sur son travail. Ses colères étaient désormais plus ouvertement théâtrales, une comédie dans laquelle toute l’équipe prenait plaisir à tenir son rôle. On riait beaucoup. J’habitais seule, en semaine, depuis quatre ans. À mes dix-huit ans, mes parents m’avaient fait savoir qu’ils étaient prêts à me louer l’année suivante une chambre d’étudiante en ville, à proximité du campus de Cameralab. Maman m’expliqua à cette époque qu’ils trouvaient sain que j’apprenne progressivement à mener une vie autonome, gérer mon budget, ...
... assumer mes propres tâches ménagères. — Et puis tu sais, moi aussi j’ai eu ton âge, dit-elle. Elle ajouta spontanément : — À nos vingt ans, nous avions beau être très amoureux, ton père et moi, nous aspirions malgré tout à autre chose qu’à des câlins à la sauvette, sur la banquette de sa vieille Renault 4. Elle rougit, puis rit de bon cœur, la main sur son visage, en s’apercevant que c’était la première fois qu’elle faisait devant moi une allusion aussi explicite à leur vie de couple. Elle s’arrêta, pencha la tête, me regardant avec une infinie tendresse. — Tu sais, tu seras toujours notre petite princesse. Mais je ne suis pas aveugle, Louise, tu grandis. La pilule. Les coups de fil de… Jonas, c’est ça ? Et puis, juste avant le dernier Noël, la soi-disant fête entre copines où tu resterais loger, et où tu partis dans ta belle robe, en emportant en douce tout mon stock de bougies… Mon petit cœur, tu avais les yeux qui brillaient tellement fort au retour, le lendemain. J’en étais si émue… C’est moi qui rougissais à présent. — Ne sois pas gênée. Ça te va si bien, l’amour. Je te fais confiance. Tout ce que je te demande, c’est de rester prudente. De ne rien te laisser imposer. De ne pas faire quoi que ce soit dont tu puisses avoir honte. Ça ne te ressemblerait pas. Je la pris dans mes bras et la serrai de toutes mes forces. Il y a sans doute mille facteurs qui déterminent nos comportements amoureux. Mais j’ai la certitude que les miens sont aussi nourris par la force de l’amour ...