1. Larmes de volupté


    Datte: 21/12/2017, Catégories: f, ff, fsoumise, cérébral, odeurs, ffontaine, Masturbation fgode, fdanus, uro, scato, poésie, fantastiqu,

    Écoutez la chanson lancinante du vent Qui raconte l’histoire érotiquement triste De la belle Alexane allongée au divan Rêvant d’une compagne en tenue naturiste. Elle aimait une femme aux parfums enchanteurs De violette et de rose, et aux cheveux de flamme, Mais dont les regards doux étaient traitres, menteurs Et les baisers aussi dangereux qu’une lame. Alexane, couchée, se souvient des douceurs Que sa gracieuse amie, prodigue de caresses, Répandait sur sa peau et des bras ravisseurs De sa liberté dans de charnelles ivresses. Elle aimait être nue devant le regard fier De sa compagne qui, en sévère Amazone, Savait la provoquer aux tempêtes de chair Où l’extrême plaisir dans tout le corps résonne. Sa joie consistait à se soumettre souvent Aux caprices excitants de sa rude maitresse Qui la déshabillait - oui, mais c’était avant. Elle est seule à présent ; le silence l’oppresse. Dans cette évocation humide de sanglots Des souvenirs lascifs de l’heure révolue Des doux moments fanés presqu’aussitôt qu’éclos, La belle met un doigt dans sa toison poilue. Elles étaient naguère, ici, se pelotant Dans le creux de la nuit dans des joutes saphiques. Maintenant elle est seule et nue en sanglotant Et se remémorant des charmes magnifiques. Dehors la brise apporte un air doux, sensuel Qui fait aspirer à se nourrir de luxure. La belle solitaire, en l’abandon cruel, Se soigne en caressant une plaie qui suppure. Les larmes de ses yeux s’accompagnent à présent De celles que le sexe, attouché des ...
    ... mains, pleure, Lorsque l’index parcourt, en un geste apaisant, Le clitoris sous son fourreau où il affleure. Se manuellisant, elle espère toujours Que son amour perdu pourra un jour renaître Dans l’espérance d’un improbable retour Du bonheur envolé hier par la fenêtre. Les gens passent en la rue, ignorant le tableau Terriblement lascif des jolies mignardises Que dans l’excitation, une femme en solo S’offre afin d’oublier la solitude grise. La manusturation calme son mal odieux. Son fantasme la mène à la folle utopie Où elle est sacrifiée, dénudée, à des dieux Assoiffés de sang pour la faute qu’elle expie. Elle plonge au vagin un long vibromasseur Qui est comme un poignard par lequel elle s’immole Avec la rage au cœur. Cet objet enfonceur Poussé au maximum fait ce dont elle raffole. Elle en possède un autre et le met dans le trou Que Sodome a nommé pour les jeux pédérastes, Mais que les filles aussi, nonobstant le courroux Des bien-pensants adoptent et en sont enthousiastes. Son corps est un volcan en éruption, soudain, Quand un long feulement déchire le silence. Dans l’ébullition du cratère incarnadin, Jaillit une fontaine à l’intime substance. Le cri de volupté est appel dans la nuit Une offrande au destin, humectée de cyprine Se répandant en perles à la lune qui luit Pour que revienne celle à la lèvre sucrine. Tout en elle se cambre et se tend et se tord Chaque muscle est crispé dans l’extrême violence, Puis le relâchement : c’est la petite mort Naufrage d’un moment de paix, ...
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