Larmes de volupté
Datte: 21/12/2017,
Catégories:
f,
ff,
fsoumise,
cérébral,
odeurs,
ffontaine,
Masturbation
fgode,
fdanus,
uro,
scato,
poésie,
fantastiqu,
... de somnolence. La sueur de l’orgasme, évaporée, parcourt L’appartement obscur, car la belle transpire Et la buée répand cette odeur alentour D’une amoureuse qui à sa belle soupire. Dehors sont les étoiles immobiles et le froid, La foule indifférente à la douleur câline, Le silence des nuits d’où émerge l’effroi D’une vie sans tendresse et sans douceur féline. Deux routes se séparent ; il demeure un chemin Tout envahi des ronces aiguës de solitude Qu’Alexane parcourt en touchant de sa main Sa vulve exposée à la noire vastitude. Puisqu’on ne veut de moi, se dit-elle in petto, Je m’offre à tous les dieux qui dominent le monde. Si je meurs dans la nuit, voici mon ex-voto : Que toute déité m’entraine dans sa ronde. Oui, je me prostitue, mais aux dieux seulement : Je vous ouvre mes cuisses, ô vous seigneurs cosmiques, Vous êtes invités tous personnellement À copuler avec ma matière organique. Voici qu’elle s’endort quand son corps rassasié De volupté permet d’éteindre sa conscience. Mais son rêve la brûle encore du brasier Que le sexe rallume en sa folle impatience. Le songe est tout rempli d’enchantements lesbiens Que les femmes ainsi faites ont à deux dans l’alcôve Quand les langues se glissent au creux des poils pubiens Et que la peau exsude une exhalaison fauve. Elle plaque une main à l’entrejambe clos Car l’envie d’uriner a pénétré son rêve Peuplé en attendant de libérer le flot D’images fantastiques où l’on étreint sans trêve. Elle bouge et remue comme un cheval cabré ...
... Jetant des étriers soudain sa cavalière Les doigts fouillent le creux de l’abdomen cambré Puis se plongent dans la vaginale tanière. Car Aphrodite a eu, dans sa grandeur, pitié Lui inspirant un rêve où les mains se rejoignent Où Alexane enfin retrouve sa moitié Dont les parfums puissants dans la nuit l’accompagnent. La déesse est venue, le temps d’une vision Pour enchanter un cœur de façon onirique, En donnant d’un mirage une exquise illusion : Celle de combler son désir idolâtrique. Athéna, prude et sage, a donné son accord Pour une intervention de la force divine Ainsi la transcendante entremise prend corps Dans l’éther des nuées, le dieu des dieux opine. La sœur de Zeus découvre un pur joyau offert Se couchant aux côtés de la pauvre mortelle Afin de l’arracher du solitaire enfer Pour combler une faim de chair qui l’écartèle. Les cieux se sont percés dans la nuit d’un éclair Pour que vienne la grâce encore auréolée D’une divinité où l’Olympe a pris chair Afin de secourir une femme esseulée. De l’immortelle et de l’humaine, cette union Purement féminine au milieu de la ville Où la première a pris, pour l’intime fusion, Le doux visage qui la seconde obnubile, Il ne reste au matin qu’un canapé souillé. Au lever du soleil, un rougeoiement éclaire Le salon plein de foutre de femme, mouillé De l’urine mêlée aux sécrétions de glaire. L’appartement ressemble au triste lupanar D’une femme esseulée qui la nuit se console Avec quelques jouets mouillés de son nectar Gisant sur des coussins ...