1. La soirée au cinéma


    Datte: 26/12/2017, Catégories: fh, cinéma, hdomine, cérébral, Oral pénétratio, sf, couple, lieuxpubl,

    ... jour, j’aie besoin que tu ailles très loin. Aussi loin que… Elle était blême, ses mains crispées sur les bords de la table. Elle suait, même s’il ne faisait pas chaud. Elle se rappelait. Elle se rappelait comment le démon qui l’avait eue en son pouvoir avait joué avec son esprit, l’avait pliée, avait perverti ses sens, douleur devenant plaisir, humiliation devenant jouissance. Il n’avait jamais réussi à la casser, mais il avait laissé sa marque indélébile. Elle ne l’avait jamais fait, mais elle savait qu’un côté de son âme avait voulu supplier le démon de… prendre son âme, de la tourmenter ainsi pour l’éternité. Elle avait cette crainte qu’il ait réussi à la pervertir, d’une manière fatale. Je lui mis une main sur une joue, la caressai doucement. — Je suis là. Je le serai toujours. Je savais qu’elle pensait que j’étais sa seule planche de salut : tant que j’existais, il y avait une personne en qui elle pouvait faire une confiance absolue, avec qui elle pouvait s’abandonner complètement, sans crainte de jamais tant désirer qu’elle succomberait à la séduction des démons. Cette crainte était terreur, bien ancrée en elle, mais je la connaissais : elle ne succomberait jamais à cet appel. Sans quelqu’un pour l’aider, je savais aussi qu’elle n’y survivrait pas. Elle frotta sa joue contre ma main, telle une chatte marquant son humain avec les glandes de son museau. La tension la quitta, aussi soudainement qu’elle était apparue. Un sourire franc et radieux, de nouveau. La discussion ...
    ... tourna de nouveau vers des sujets plus anodins. Une humeur… pas du tout mauvaise, finalement. Plutôt bonne, même. Mylène était heureuse, et il me faisait plaisir de croire que j’en étais partiellement responsable. Je ne l’avais jamais vue aussi détendue. Je réglai la note, puis je décidai de jouer les trouble-fête. Ça allait prendre la majeure partie de mon argent restant, mais… tant pis. Un bras autour de ses épaules, souriant, je l’amenai d’un pas paresseux jusqu’au centre de transports le plus proche. Des rames de monorail, un train transhabitat… et des ascenseurs pouvant mener sur tous les étages. Elle se mordit une lèvre pour ne pas rire lorsque je jetai mon dévolu sur l’ascenseur qui nous mènerait directement aux étages supérieurs, là où les gens extrêmement riches vivaient, et les moins fortunés n’étaient pas bienvenus. Deux policiers se tenaient à proximité de l’ascenseur, pour s’assurer que personne ne se « trompe » de destination. Si cet ascenseur était utilisé plus d’une centaine de fois par jour, j’en aurais été surpris. Les policiers hésitèrent… puis choisirent de regarder dans la mauvaise direction. Deux vétérans armés. Sur ce niveau, il valait mieux laisser faire. Je pressai le bouton pour le centième étage. Une accélération constante pendant quelques secondes, les étages défilant. Puisque nous étions au niveau -30, cela prenait quand même un certain temps. Aucun arrêt jusqu’à l’étage vingt… Puis un arrêt à chaque dix étages… Mais nous gardions l’ascenseur à ...
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